Pause Pub #6 - Banque Royale

Vous vous demandiez ce que le quart dit à son joueur de centre?  Il pose des questions concernant ses finances personnelles!

George Springate

George Springate est quelqu'un qui a au cours des années touché à plusieurs domaines très variés.

En 1958, il se joint à la Police de Montréal. Il œuvre en tant que policier, mais il est aussi utilisé à plusieurs reprises comme porte-parole auprès des médias. Il y restera jusqu’en 1969. Entre temps, il fait ses études de droit à McGill, où il en profite aussi pour jouer au football. En 1968, il est repêché par les Tiger-Cats d’Hamilton, mais va plutôt pratiquer le droit. Il s’occupe également de football mineur.

En avril 1970, il est candidat libéral au sein de l’équipe de Robert Bourassa et est élu député de Sainte-Anne. Il se joint ensuite pour la saison 1970 aux Alouettes, comme botteur, lui qui avait offert ses services à l’entraîneur Sam Etcheverry. Si vous êtes moindrement férus d’histoire du Québec, vous avez peut-être déjà déduit qu’il a donc passé son automne 1970 à faire partie de l’équipe gagnante de la Coupe Grey et à être au cœur de la résolution de la crise d’octobre. Son agenda devait être chargé, c’est le moins qu’on puisse dire…

Il sera avec les Alouettes jusqu’en 1972. Il sera réélu député en 1973. En 1976, il sera toujours candidat, mais dans Westmount cette fois, et aussi réélu. Il ne sera pas candidat en 1981. Il sera par la suite commentateur sportif à CBC, professeur de droit à McGill et à John-Abbott et journaliste.

En décembre 1999, il est nommé juge de la citoyenneté à Montréal. En octobre 2008, il est nommé juge principal de la citoyenneté, poste qu’il occupe toujours aujourd’hui, à l’âge de 74 ans.

En juin 2012, il a reçu un doctorat honorifique de l'Université Concordia.

Sources : Lemay, Daniel, Montréal Football, Un siècle et des poussières, Les Éditions La Presse, 2006.

cic.gc.ca, cflapedia.com, assnat.qc.ca, “George Springate (1938-) Homme politique, athlète, homme de loi" (bilan.usherbrooke.ca).

 

Initialement publié sur pucktavie.blogspot.com

Bob Molle

Natif de la Saskatchewan, c’est toutefois vers l’Université Simon Fraser, en Colombie-Britannique que Bob Molle s’est dirigé.  Membre autant de l’équipe de football que de celle de lutte libre de l’université, il y excella aux deux endroits.

 

Dans la catégorie des poids lourds, il remporta une médaille de bronze aux Jeux Panaméricains de 1983, à Caracas, au Venezuela.  Il se mérita une autre médaille de bronze à la Coupe du Monde en 1984.  Les choses s’annonçaient donc bien pour les Jeux Olympiques de Los Angeles, devant être tenus cette même année.  Il souffrit toutefois d’une blessure au dos, qui nécessita une intervention chirurgicale 21 jours avant la compétition.  Malgré tout, il parvint quand même à prendre part à la compétition et y remporta une médaille d’argent.

En 1986, il se joignit à la ligne offensive des Blue Bombers de Winnipeg, après avoir été leur choix de première ronde au repêchage de l’année précédente.  Il y resta toute sa carrière de footballeur, qui dura jusqu’en 1992.  En 1988, il fut membre de l’équipe championne de la Coupe Grey.  Il la remporta à nouveau en 1990, alors qu’il agissait comme capitaine de l’équipe.

Suite à sa carrière, il s’est mis au triathlon.

Il agit maintenant comme conférencier motivateur.

Il est membre des Temples de la Renommée des sports de la Saskatchewan, de la Colombie-Britannique et de celui de la lutte du Canada.

Sources: bobmolle.com, bcsportshalloffame.com, sasksportshalloffame.com, cflapedia.com, collectionscanada.gc.ca, wikipedia.org.

Pause Pub #5 - Labatt 50

Un point bonus pour le jeu de mots!

Pierre Desjardins

John Forzani (voir billet du 19 septembre) n’est pas le seul footballeur à avoir profité de son passage à l’université pour aiguiser son sens des affaires et à s'être illustré dans ce domaine. Pierre Desjardins a suivi un chemin qui a certains éléments communs avec celui de Forzani. Il profite d’une bourse de football pour entrer à l’Université du Wyoming. Il y décrochera un baccalauréat en administration qui lui servira plus tard.

Il se joint en 1966 aux Alouettes, eux qui sont au milieu d’une décennie assez pénible. En effet, l’équipe a beaucoup de difficulté à se remettre de l’échange catastrophique de Sam Etcheverry et de Hal Patterson en 1960 et vit des années noires. Ses premières années sont donc au sein d’une équipe qui se cherche. Pourtant, il y aura progrès, qui culminera éventuellement avec la Coupe Grey quelque peu inattendue de 1970 (la deuxième, après celle de 1949), sous la direction de ce même Etcheverry. Desjardins, un joueur de ligne offensive, y jouera un rôle important en tant que co-capitaine. Il prendra sa retraite après la saison 1971 et les Alouettes retireront par la suite son numéro 63.

Toutefois, comme l’indique la carte, il avait déjà pendant sa carrière d’athlète commencé à travailler pour Imperial Tobacco, comme représentant des ventes. Il progressera dans l’entreprise et en 1977, il sera nommé vice-président des ventes.

Il occupera par la suite d’autres postes clés au sein d’entreprises de grande envergure. Il sera notablement président de la Brasserie Labatt de 1986 à 1990 et président et chef de direction de Domtar Inc. de 1990 à 1994. Il sera aussi impliqué de différentes façons (comme administrateur et consultant entre autres) avec des entreprises comme Canam Manac, Uni-Select et Discreet Logic. Il a aussi été nommé en 1996 président et chef de la direction de Total Containment, une entreprise de Pennsylvanie, active dans le secteur de l’équipement d’entreposage de produits pétroliers.

Sources : businessweek.com, rds.ca, cflapedia.com

Initialement publié sur pucktavie.blogspot.com

Tommy Manastersky

Lorsqu’il s’est impliqué avec le club de football de Montréal (qu’il venait de renommer les Alouettes) en 1946, Léo Dandurand (voir texte du 1er septembre) était persuadé de la nécessité d’ajouter du talent local.  Parmi les joueurs recrutés, il y avait Tommy Manastersky, un montréalais de naissance qui avait passé une partie de son enfance dans la région de Drummondville. 

À sa première année, il n’avait que 17 ans et il n’était là que pour s’entraîner avec l’équipe, pour ne pas affecter son éligibilité au sport de niveau scolaire.  Il y eut toutefois cette année-là une épidémie de polio et tous les sports scolaires furent annulés.  Maintenant disponible, les Alouettes lui offrirent un vrai contrat.

Il eut une belle carrière avec les Alouettes, jouant avec eux jusqu’en 1953, sur les retours de bottés d’abord, mais aussi dans le champ arrière.  Mais à cette époque, les saisons étaient moins longues et les joueurs s’entraînaient moins longtemps.  Ceci laissait donc le temps à Manastersky de jouer au hockey l’hiver.

Il fut recommandé au Royal Junior, alors affilié aux Canadiens.  Il y resta pendant quatre ans (tout en jouant quelques matchs avec le Royal Senior).  Il y eut comme coéquipier Dickie Moore, avec qui il gagna la Coupe Memorial en 1949.   Une fois sa saison de hockey terminée, il se rapporta aux Alouettes, avec qui il gagna cette fois la Coupe Grey, pour couronner cette année remplie de succès.  Il est d’ailleurs le seul à avoir réussi cette combinaison.

Ce ne fut toutefois pas la seule combinaison singulière qu’il réussit au cours de sa carrière.  En 1950-51, les Canadiens eurent quelques blessés.  Manastersky fut donc rappelé et joua six matchs avec le grand club.  Il eut entre autres comme partenaire à la ligne bleue Doug Harvey.  Il est le seul à avoir évolué autant pour les Canadiens que les Alouettes.

Il conclut sa carrière professionnelle de football en 1954, en jouant une dernière saison avec les Roughriders de la Saskatchewan.

Il s’installa plus tard avec sa famille dans la région de Toronto.  Il est décédé en mars 2012, à l’âge de 83 ans.

Sources :  « Former Alouette, Canadien Manastersky dies at 83 » de Ian MacDonald, 13 mars 2012 (montrealgazette.com), « Tommy Manastersky, le Canadien et les Alouettes » de Jean-Paul Sarault, 1er février 2009 (fr.canoe.com), cflapedia.com.

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Et oui, j'ai déjà eu quelque chose qui ressemblait à ça sur mon lit.

Moe Racine

Natif de Cornwall, Maurice Racine a débuté sa carrière avec les Rough Riders d’Ottawa en 1958, directement après l’école secondaire.  Joueur de ligne offensive, il avait le physique de l’emploi (6’4’’ 250 lbs).  Son physique était toutefois un peu plus étonnant pour le poste de botteur.  Pourtant, en 1961, l’entraîneur Frank Clair lui demanda de remplir ce rôle. 

 

À partir de 1962, il lui demanda également de remplir le rôle de botteur de précision.  Malgré qu’il devait se présenter pour effectuer un botté de précision immédiatement après avoir fourni son effort sur la ligne offensive, il obtint un certain succès.  Il termina deuxième pointeur de l’est en 1962, 1964 et 1965 (chaque fois derrière Don Sutherin des Tiger-Cats) et premier en 1966.  Les Rough Riders acquirent Sutherin en 1967 et Racine redevint exclusivement un joueur de ligne à partir de 1968, jusqu’à sa retraite en 1974.  Ce n’est que dans les années 1970 qu’être botteur de précision est devenu une spécialité.

Durant sa carrière de dix-sept ans, qu’il passa entièrement à Ottawa, il participa à cinq matchs de la Coupe Grey, incluant quatre victoires : 1960, 1968, 1969 (disputé à l’Autostade de Montréal) et 1973.  Il fut aussi celui qui a disputé le plus de match dans leur uniforme (201) à partir de 1960, soit la date à partir de laquelle ces statistiques ont été officiellement compilées.  En fait, il n’a raté que neuf matchs en dix-sept ans.

Il fut choisi sur l’équipe d’étoiles de l’est à trois reprises et deux autres fois sur celle de la ligue.  Son numéro 62 a été retiré par les Rough Riders immédiatement à la fin de sa carrière.

Son fils Bruce a joué 11 matchs comme gardien de but avec les Blues de St.Louis en 1995-96, en plus de passer du temps dans la IHL, la AHL et la Ligue Élite finlandaise.

Sources : racinegoalieacademy.com, cflapedia,com, wikipedia.org.

Tom Pate

C’est au sein de la renommée équipe des Cornhuskers du Nebraska (son état natal) que Tom Pate s’illustra au niveau universitaire.  En 1971, il fit d’ailleurs partie de l’équipe invaincue et sacrée championne nationale (bien que s’étant joint récemment à l’équipe, son rôle fut limité).  Il eut également jusqu’en 1972 le futur Alouette Johnny Rodgers comme coéquipier.

Évoluant au poste de secondeur, il prit le chemin en 1975 d’Hamilton, pour s’aligner avec les Tiger-Cats.  Sa carrière au niveau professionnel fut toutefois de très courte durée.

 

Le 11 octobre 1975, lors d’un match à Calgary, il fut bloqué et sa tête donna violemment contre le sol.  Il fut alors victime d’un anévrisme.  Il ne reprit jamais conscience et mourut deux jours plus tard.  Il avait 23 ans.

Pour honorer sa mémoire, l’association des joueurs a créé le Trophée Tom Pate, remis à chaque année à un joueur démontrant de l’esprit sportif et affichant une grande contribution à son équipe et à sa communauté.

Sources : proplayers.ca, wikipedia.org.

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Dans ce cas-ci, il y a définitivement un lien entre le produit et les joueurs de football...

 

 



Mike Schad

Joueur de ligne offensive, c’est à l’Université Queen’s de Kingston que Mike Schad fit son apprentissage.  Il attira l’attention avec sa rapidité, malgré son physique imposant de 6’5’’ 290 lbs.

 

C’est alors qu’il reçut une invitation pour le East-West Shrine Game.  Cette rencontre oppose des joueurs étoiles collégiaux et est commanditée par les Shriners.  Comme ces derniers sont actifs au Canada, quelques joueurs canadiens sont invités.  Samuel Giguère y fut d’ailleurs invité en 2008.  Il s’agit en fait de la seule rencontre où des joueurs du système canadien peuvent se mêler à ceux du système américain.  Les règles utilisées sont cependant celles du football américain.

Il y fit une très bonne impression.

Au repêchage de 1986 de la LCF, il fut sélectionné au quatrième rang par les Rough Riders d’Ottawa, ce qui n’était pas une surprise.  Toutefois, au repêchage de la NFL, il fut choisi par les Rams de Los Angeles au 23^e rang.  Il est ainsi devenu (et demeure encore aujourd’hui) le seul joueur issu du système canadien à être choisi en première ronde par une équipe de la NFL.  (D’autres ont déjà été sélectionnés, mais beaucoup plus loin.)

Il passa les saisons 1987 et 1988 avec les Rams, avant de passer aux Eagles, où il joua régulièrement jusqu’en 1993.  Il fit ensuite partie de l’organisation des Browns de Cleveland, mais sans voir d’action.

C’est finalement en 1995 que les Rough Riders ont finalement pu aligner leur choix de première ronde avec eux.  L’année suivante, la dernière de l’équipe, il devint entraîneur de leur ligne offensive.  Il a aussi occupé le même poste à l’Université Temple par la suite.

Il gère présentement une succursale d’Atlantic Pacific Mortgage dans la région de Philadelphie.  

Il a récemment joint son nom à la liste d’anciens joueurs de la NFL qui poursuivent la ligue en raison des conséquences subies suite aux blessures à la tête.

Sources : “Big, Strong, Fast, Mike Schad Quickly Had Rams’ Attention” de Rich Roberts, 10 juin 1986 (articles.latimes.com), “A different game in Canada” de Mike Fish, 29 août 2012 (espn.go.com), linkedin.com.