De nos jours, l'importance du tracteur à gazon a probablement diminué pour l'entretien du terrain au Stade Molson. Le tapis, ça ne pousse pas très vite...
mercredi 28 novembre 2012
dimanche 25 novembre 2012
Champions de la Coupe Grey de... 1908?
Cette
année sera la centième fois où la Coupe Grey sera remise. La vénérable Coupe a toutefois plus de cent
ans, puisque, entre autres en raison de la Première Guerre Mondiale, elle n’a pas été
remise en 1916, 1917, 1918 et 1919.
C’est
en 1909 qu’elle a été remise pour la première fois. Pourtant, avec un peu d’observation, on peut
y voir que les champions de 1908 sont les Tigers de Hamilton. D’où vient cette inscription?
En
1915, les Tigers ont mis la main sur la Coupe.
Il était alors prévu qu’après leur saison, la plupart de leurs joueurs partent
pour la guerre. Il était donc évident
que plusieurs n’auraient pas d’autres occasions de la gagner. Ils ont donc décidé de se la décerner une
fois de plus.
En
1908 (donc l’année avant qu'Earl Grey ne donne la Coupe), les Tigers avaient
gagné le championnat national, en battant l’Université de Toronto. Ils ne reçurent toutefois pas la Coupe, pour
la simple raison qu’elle n’existait pas encore…
Lorsqu’ils
ont eu la Coupe en leur possession, ils ont donc décidé de corriger cette « erreur »
en l’apportant chez un graveur pour lui faire inscrire leur victoire de
1908. L’inscription était toutefois très
petite et ce n’est qu’en 1951, alors que la Coupe a été agrandie, qu’elle a été
notée. Une fois que les historiens ont
pu retracer l’histoire, il a été décidé de la laisser en place, faisant ainsi
partie du folklore de la Coupe Grey.
Sources :
Connor, Brendan, The Broadview Book of Sports Anecdotes, Boadview Press,
1989, p.14.
jeudi 22 novembre 2012
La première victoire de l'ouest
L’année
1935 marqua un tournant au football canadien à bien des égards. Clairement déclassées, les équipes
universitaires cessèrent d’abord d’aspirer à la Coupe Grey (chose qu’elles
pouvaient faire jusque là).
Parmi
les autres aspirants, il y avait les champions de niveau senior et bien sûr
ceux de l’Interprovincial Rugby Football Union, aussi connu sous le nom de « Big
Four » (aujourd’hui la division est de la LCF).
Il
y avait aussi ceux de l’ouest (Western Canada Rugby Football Union), mais jusque là, ils n’avaient pas représenté une
réelle menace. Jamais une équipe de l’ouest
n’avait mis la main sur la Coupe Grey.
Le club de Winnipeg (plus tard connu sous le nom de « Blue Bombers »)
décida alors de prendre les grands moyens pour remédier à la situation.
Déjà
quelques années auparavant, le club avait embauché comme joueur-entraîneur un
américain, Russ Rebholz. Ils décidèrent
alors de dépenser la somme de 7500$ pour attirer sept autres joueurs américains dans
leur équipe. Ils utilisèrent également
un autre argument de poids. En cette
période de grande dépression, ils promirent aussi un emploi aux joueurs en
question.
Russ Rebholz
Winnipeg
connut une saison sans défaite dans la conférence de l’ouest. Toutefois, peu habituées à des équipes de
qualité venant de l’ouest, celles de l’est demeurèrent sceptiques. (À noter qu’à cette époque, les équipes de l’ouest
et de l’est ne se rencontraient que pour les éliminatoires et se connaissaient
donc très peu.)
Une
fois rendu dans l’est pour le match de la Coupe Grey, Winnipeg joua un match
préparatoire contre une équipe collégiale, où son résultat fut peu
impressionnant. La nouvelle fut
rapportée, ce qui créa l’impression qu’encore une fois, l’équipe de l’ouest n’offrirait
pas une intense compétition. Ce qui n’était
toutefois pas connu est le fait que les joueurs avaient intentionnellement
changé de position pour brouiller les cartes.
Le
jour du match venu, Winnipeg battit les Tigers de Hamilton 18-12.
Plutôt
amer, l’est exigea que pour jouer à la Coupe Grey, un joueur ait habité au Canada
depuis au moins un an. De plus, le
nombre de joueurs américains fut limité à cinq.
Comme
ces derniers étaient pratiquement toujours des professionnels, il s’agissait donc d’une
reconnaissance officielle du professionnalisme, un autre tournant
important. Jusque là, le phénomène
existait (des joueurs pouvaient recevoir des montants d’argent ou des « cadeaux »),
mais pas formellement, ni officiellement.
Ne
voulant pas se conformer aux nouvelles règles qui leur auraient demandé de
laisser derrière certains de leurs joueurs américains, les champions de l’ouest de 1936,
les Roughriders de Régina refusèrent de disputer la Coupe Grey. Le match opposa donc les champions du "Big Four"
(les Rough Riders d’Ottawa) aux champions seniors (les Imperials de
Sarnia). Sarnia l’emporta
26-20.
Source : Currie,
Gordon, 100 Years of Canadian Football, Pagurian Press, 1968, p.94-98.
lundi 19 novembre 2012
Pause Pub #8 - Calgary Export
Pour les Stampeders, qui ont surpris les grands favoris, les Lions, et qui iront affronter les Argos sur leur terrain.
Non, il n'y a pas que les partisans des Alouettes qui sont déçus... Mais on ne peut pas gagner à chaque année...
Non, il n'y a pas que les partisans des Alouettes qui sont déçus... Mais on ne peut pas gagner à chaque année...
samedi 17 novembre 2012
Larry Uteck
Après avoir débuté son stage
universitaire à l’Université du Colorado, Larry Uteck le termina à l’Université
Wilfrid Laurier, à Waterloo, Ontario. Au
repêchage de 1974, il fut placé sur la liste des exemptions territoriales (une
notion qui sera utilisée jusqu’au repêchage de 1984 pour favoriser les joueurs
locaux) des Argonauts de Toronto.
Demi défensif qui avait la
réputation de frapper très solidement, il joua trois saisons avec les Argos, où
il fut nommé sur l’équipe d’étoiles de l’est à chaque occasion. Suite à sa première saison, il fit quelque
chose d’assez inhabituel pour l’époque.
Il fit un voyage au Viêt Nam et au Cambodge, une région toujours en proie
à des violences à ce moment, pour constater par lui-même la situation.
Il passa ensuite la saison 1977 avec
les Lions, avant de se retrouver à Montréal en 1978 et 1979. C’est d’ailleurs son interception, suivi d’un
touché, qui permit aux Alouettes de passer à la finale de la Coupe Grey de 1978,
et ainsi pouvoir défendre leur
titre. (Ce sont finalement les Eskimos
qui eurent le dessus dans ce duel.)
En 1980, suite à un mouvement
jeunesse, il fut libéré par les Alouettes en même temps que d’autres vétérans,
et se retrouva avec Ottawa. Une blessure
au cou vint toutefois mettre fin à sa carrière peu après.
Voulant demeurer dans le monde du
football, le torontois de naissance déménagea à Halifax pour devenir entraîneur
adjoint des Huskies de l’Université St.Mary’s.
L’année suivante, il devint entraîneur-chef. Il fit alors de SMU un programme de haut
niveau, tout en accordant beaucoup d’attention aux études. Il dirigea les Huskies à trois finales de la Coupe Vanier
(1988-1990-1992), mais sans la gagner.
Il fut aussi nommé entraîneur de l’année au Canada en 1988 et 1992. Il y resta jusqu’en 1997.
Parallèlement, toujours impliqué
dans sa communauté, il fut élu conseiller municipal en 1994 et fut désigné
maire adjoint en 1998.
Toutefois, à partir de 1997, il
commença à ressentir des symptômes de ce qui s’avéra être la sclérose latérale
amyotrophique (SLA), connue aussi sous le nom de maladie de Lou Gehrig, et qu’on
associe de plus en plus aux coups à la tête.
Il fut diagnostiqué en 1998. Il
avait été pressenti pour faire le saut en politique provinciale, mais dut évidemment
abandonner l’idée.
En 1999, il dut mettre de côté la
politique municipale. C’est son épouse
Sue qui reprit son poste de conseiller.
Les années qui suivirent furent
pénibles. La maladie avança et sa
condition se détériora. On profita tout
de même de l’occasion pour l’honorer. Un
boulevard porte maintenant son nom à Halifax, dans le secteur Bedford. Il reçut également l’ordre du Canada. Et il vit ses Huskies gagner la Coupe Vanier
en 2001 et en 2002.
Larry Uteck est décédé le jour de
Noël, en 2002.
Cet après-midi, le Rouge et Or de l’Université
Laval et les Axemen d’Acadia se disputeront la Coupe Uteck, nommée en son
honneur.
Sources :
“Larry Uteck” de Graham Fraser, 5 juin 2003, The Globe and Mail (smu.ca), “Uteck
dies at age 50” de Michael Lightstone, 26 décembre 2002, The Chronicle-Herald
(herald.ns.ca), cflapedia.com, wikipedia.org.
mercredi 14 novembre 2012
Nick Arakgi
Nick
Arakgi s’est amené à Montréal en 1979 alors que les Alouettes étaient à la fin
d’un cycle très intéressant et où il eut la chance de participer au match de la
Coupe Grey (remporté par les Eskimos).
Il s’était auparavant illustré au sein des équipes de football et de
basketball de l’Université Bishop’s.
Les
choses se sont toutefois gâtées par la suite lorsque les grands projets de
Nelson Skalbania ont tourné au cauchemar. (Voir texte du 8 septembre)
En 1982, l’équipe en faillite, ressuscitée sous le nom de « Concordes »,
est décimée et très faible. Au cours du
cycle pénible qui s’en suivit, Arakgi obtint finalement sa chance de jouer plus
régulièrement et fut un des rares points positifs de l’équipe. Malgré l’instabilité dans l’alignement
(incluant au poste de quart) et des résultats qui laissent à désirer, Arakgi
réussit à s’illustrer.
Au
cours de cette même année 1982, malgré que l’équipe termina avec une fiche de
2-14, Arakgi réussit 89 attrapés, 6 touchés et accumula 1062 verges. Il fut aussi nommé sur l’équipe d’étoiles de
l’est.
Après une petite baisse de régime en 1983, il revint en force en 1984. Il atteint des sommets personnels de 1078 verges et 10 touchées. Malgré qu’il évoluait avec une équipe très ordinaire d’une fiche de 6-9-1, il fut nommé meilleur canadien de la ligue.
Après une petite baisse de régime en 1983, il revint en force en 1984. Il atteint des sommets personnels de 1078 verges et 10 touchées. Malgré qu’il évoluait avec une équipe très ordinaire d’une fiche de 6-9-1, il fut nommé meilleur canadien de la ligue.
L’année
1985 vit le retour à la respectabilité de l’équipe avec une fiche de .500 (8-8)
pour la première fois depuis 1980. Ce
fut toutefois sa dernière saison à Montréal.
Il subit par après d’une sévère fracture au cou qui lui fit rater la
saison 1986 au complet, la dernière sous cette forme de la franchise
montréalaise, qui fut dissoute.
Lors du repêchage de dispersion, Arakgi fut sélectionné par les Blue Bombers. Ce retour après une telle blessure lui valut le trophée Tom Pate (esprit sportif et contribution à la communauté) pour la saison 1987, sa dernière comme joueur.
Arakgi habite aujourd’hui à Toronto, où il travaille pour la firme d’affichage publicitaire CBS. Son fils Jason s’aligne quant à lui pour les Lions.
Sources : « Un ancien des Alouettes au Temple des Gaiters », 24 septembre 2004 (rds.ca), cflapedia.com, cfl-scrapbook.no-ip.org, wikipedia.org.
Lors du repêchage de dispersion, Arakgi fut sélectionné par les Blue Bombers. Ce retour après une telle blessure lui valut le trophée Tom Pate (esprit sportif et contribution à la communauté) pour la saison 1987, sa dernière comme joueur.
Arakgi habite aujourd’hui à Toronto, où il travaille pour la firme d’affichage publicitaire CBS. Son fils Jason s’aligne quant à lui pour les Lions.
Sources : « Un ancien des Alouettes au Temple des Gaiters », 24 septembre 2004 (rds.ca), cflapedia.com, cfl-scrapbook.no-ip.org, wikipedia.org.
dimanche 11 novembre 2012
Jake Gaudaur
Originaire
d’Orillia, en Ontario, Jake Gaudaur semblait destiné à suivre les traces de son
père, qui pratiqua l’aviron à un niveau professionnel. Il joua également au hockey et à la crosse,
mais à l’âge de 19 ans, il découvrit le football. Il se joignit aux Tigers de Hamilton en 1940,
avant de rejoindre les Argonauts en 1941.
Arriva
ensuite la guerre, où il servit dans l’aviation. Pendant cette période, les activités de la
ligue furent suspendues et la Coupe Grey fut disputée par des équipes de
militaires. Il fit alors partie de l’équipe
de l’aviation de Toronto qui mit la main sur la Coupe en 1942. Sept de ses coéquipiers périrent ensuite à la
guerre.
En
1945 et 1946, il joua au niveau senior avec les Indians de Toronto. Il en profita également pour se familiariser
avec certains aspects administratifs, puisqu’il était également actionnaire de
l’équipe. Cette expérience lui servit
plus tard.
Après
un passage d’une saison avec les Alouettes en 1947, il retourna à Hamilton avec
les Tigers. En 1950, il y eut fusion
entre le niveau senior et le niveau professionnel du « Big Four » de
la ville. Les Tigers fusionnèrent avec
les Wildcats et devinrent les Tiger-Cats.
Il y fut jusqu’en 1953, année où les Tiger-Cats gagnèrent leur première
Coupe Grey sous leur forme actuelle.
Déjà
directeur de l’équipe depuis 1952, il devint président à sa retraite comme
joueur, titre auquel il ajouta celui de directeur-gérant en 1956, et qu'il
conserva jusqu’en 1967. Pendant ses
douze ans à la tête de l’équipe, les Tiger-Cats se rendirent neuf fois à la
finale de la Coupe Grey, la gagnant en 1957, 1963, 1965 et 1967.
Il
fut ensuite nommé commissaire de la ligue, titre qu’il détint pendant seize ans,
soit le plus long règne à ce poste. Durant
cette période, il vit à faire entrer la LCF dans l’ère moderne, étant entre
autres impliqué dans la négociation de différents contrats de télévision. Il vit également à la création du Temple de
la Renommée du Football Canadien, dont il est bien sûr membre. Il a également reçu l’ordre du Canada.
Il
est décédé en 2007, à l’âge de 87 ans.
Depuis
2010, de concert avec le ministère des Anciens Combattants, la ligue remet le
Trophée Jake Gaudaur au joueur qui personnifie le plus les valeurs des anciens
combattants de sacrifice et d’accomplissement.
Sources : “Jake
the CFL Great” de Drew Edwards, 27 novembre 2010, Hamilton Spectator
(thespec.com), “Obituary - Jake Gaudaur, 87: Former CFL Commissioner” de Dan
Ralph, 5 décembre 2007, Toronto Star (thestar.com), cfhof.ca, wikipedia.org.
jeudi 8 novembre 2012
Pause Pub #7 - Tundra
Don Jonas, quart-arrière des Blue Bombers au début des années 1970, un homme de son temps.
Ou si vous préférez, les modes, ça passe...
Ou si vous préférez, les modes, ça passe...
lundi 5 novembre 2012
Sam Berger
Avocat de formation, Sam Berger avait toujours été un fan de football. À partir de 1930, alors âgé de 30 ans, il devient impliqué avec l’équipe de sa ville, les Rough Riders d’Ottawa. Au fil des années, il occupe les postes de conseiller juridique, puis président et finalement propriétaire. Pendant les neuf ans qu’il a été président, l’équipe s’est rendue quatre fois à la finale de la Coupe Grey, la remportant trois fois.
Pendant cette période, il a également été
candidat à la mairie d’Ottawa en 1960 et 1962, mais sans succès.
En 1969, les Alouettes sont à la dérive sur le
terrain depuis quelques années. C’est à ce moment que Berger vend les Rough
Riders et donne l’argent reçu de la vente à des œuvres de charité. Il achète
alors les Alouettes de Joe Atwell pour 1,2 million $ et entreprend de les
reconstruire.
Après la période glorieuse des années 1950 et
la période noire des années 1960, l’histoire des Alouettes entreprend un nouveau
chapitre. Dès 1970, la Coupe Grey retourne à Montréal, un baume pour la
population qui vient de passer à travers la Crise d’octobre. D’autres Coupes
Grey suivront en 1974 et 1977, en plus d’autres matchs de finale en 1975, 1978
et 1979.
À noter que pendant cet intervalle, Sam Berger
a également été propriétaire de l’Olympique de Montréal, la première équipe de
la NASL à Montréal (et donc précurseur du Manic)
de 1971 à 1973.
Après avoir assez rapidement constaté que
l’Autostade était un endroit venteux et peu accessible
et donc un boulet pour l’organisation, il a tenté un retour infructueux au Stade
Molson en 1972. C’est finalement en 1976 que les Alouettes quitteront
définitivement l’Autostade, déménageront au tout nouveau Stade Olympique et y
attireront des foules considérables. En saison régulière, ils totaliseront une
assistance moyenne de 59 525 personnes en 1977 et 54 494 personnes en
1978.
La période de Sam Berger à la tête des
Alouettes peut donc certainement être considérée comme l'une des plus fructueuses
de leur histoire, autant sur le terrain que dans les estrades. Toutefois, vers
la fin, il y eut quelques critiques quant à la gestion serrée de certains postes
de dépenses et des joueurs se plaindront des salaires qui leur avaient été
consentis.
En 1981, maintenant âgé de 81 ans, il vend
l’équipe à Nelson Skalbania (voir texte du 8 septembre), une personne à la
personnalité beaucoup plus flamboyante et qui lui, ne regardait pas à la
dépense… et qui mènera l’équipe à la faillite.
Il est décédé en 1992, à l’âge de 92 ans.
Il est le père de David Berger, qui a été
député libéral fédéral de Laurier de 1979 à 1988 et de St-Henri-Westmount de
1988 à 1994. Pendant cette période, il a aussi été secrétaire parlementaire. Il
a ensuite été nommé ambassadeur.
Sources : Turbis, Pierre et Bruneau, Pierre, La
grande histoire des Alouettes de Montréal, Les Éditions de l’Homme, 2007.
« MLS 101 – Le tour des propriétaires » de Matthias Van Halst, 22 août 2011 (impactmontreal.com), sportslogos.net, wikipedia.org
Initialement publié sur pucktavie.blogspot.com
vendredi 2 novembre 2012
Lui Passaglia
Né à Vancouver, formé à l’Université Simon Fraser et bien sûr joueur des
Lions de la
Colombie-Britannique pour un record de vingt-cinq saisons, il
est donc difficile de ne pas associer Lui Passaglia à la
Côte Ouest.
En fait, le seul temps où il s’est éloigné de la Côte , c’est en 1988, alors
que suite à une dispute contractuelle, il a obtenu un essai au camp des Browns
de Cleveland. Il est toutefois revenu à
Vancouver avant la fin de la saison.
C’est en tant que botteur et receveur de passes que les Lions en firent
leur premier choix (cinquième au total) au repêchage de 1976. Sa carrière de receveur fut toutefois très
courte. À sa première année, il capta
une passe de 10 verges pour un touché.
Il se concentra par la suite sur sa position de botteur.
Sa grande précision, mais aussi sa longévité, l’aidèrent à obtenir une
multitude de records, comme : le plus de placements (875), le plus de
simple (309), le plus de points (3991) et le plus de convertis (1045, il n’en a
raté que trois en carrière).
Il a aussi été le premier joueur à amasser plus de 200 points en une
saison (214, en 1987) et a obtenu le plus haut taux de réussite sur les bottés de
placements en une saison (90,9% ou 40/44).
Comme il a réalisé cette marque à sa dernière année (2000), on peut
supposer qu’il aurait pu continuer. Il a
aussi été sélectionné sur plusieurs équipes d’étoiles.
Pour ce qui est de la Coupe Grey ,
il la souleva trois fois : 1985 (au Stade Olympique), en 1994 (alors que
son placement de dernière seconde donna la victoire aux Lions, devant leurs
partisans) et 2000 (son dernier match en carrière, devant les Alouettes).
Son numéro 5 a
été retiré par les Lions et il a été élu au Temple de la Renommée du Football
Canadien en 2004.
Suite à sa retraite, il a travaillé pendant sept ans au niveau des
relations publiques pour les Lions. Il
habite toujours la
Colombie-Britannique .
Sources :
bcsportshalloffame.com, lionbackers.com, wikipedia.org.
Libellés :
1970,
1980,
1990,
2000,
Colombie-Britannique
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