Était-ce vraiment nécessaire de faire monter les entraîneurs sur les toits des voitures?
vendredi 28 juin 2013
lundi 24 juin 2013
Michael Soles
Montréalais
d’origine, Michael Soles se présente à McGill en 1986. Il s’agissait peut-être de sa première saison
au niveau universitaire, mais il s’agissait également de la dernière année de
la première version des Alouettes.
L’année suivante, il n’y a plus de football professionnel à Montréal,
mais les Redmen font leur part pour les amateurs montréalais en gagnant leur
unique Coupe Vanier. Dans la victoire
contre UBC, Soles met la main sur le Trophée Ted Morris, en tant que joueur le
plus utile du match.
En
1989, Soles est choisi au premier tour (cinquième au total) par les Eskimos
d’Edmonton. En tant que centre-arrière,
il vit son utilisation augmenter au fil des années et il s’illustra autant au
jeu au sol que par la passe.
En
1993, après avoir surpris les favoris, les Stampeders de Doug Flutie, en finale
de l’ouest, les Eskimos se sont présentés en finale de la Coupe Grey et l’ont
emporté 33-23 contre les Blue Bombers.
En
1996, la ligue admet l’échec de l’expansion aux États-Unis. La seule équipe restante (et la seule ayant
connue du succès), les Stallions de Baltimore, est déménagée à Montréal pour
devenir la deuxième incarnation des Alouettes.
Toujours
montréalais dans l’âme, Soles profite de cette occasion pour se retrouver avec
les Alouettes, nouvelle version.
Cette
même saison, Soles remporta le Trophée Lew Heyman, remis au meilleur joueur
canadien de la division est.
Il
passa au total quatre saisons avec les Oiseaux, où il fit équipe avec Mike
Pringle dans le champ arrière.
Au
total, en onze saisons, il a amassé 3007 verges au sol et 3501 par la passe.
Après
sa retraite comme joueur, en 1999, il est devenu conseiller financier,
travaillant pendant quatre ans pour la firme de Sam Etcheverry, avant d’en
prendre la tête.
Il
habite toujours Montréal et exerce toujours ce métier. Toutefois, craignant que certains symptômes
de plus en plus apparents amènent autant ses clients que des gens du public en
général à se poser des questions, Soles dut faire une sortie publique en
février dernier. Comme les autres
ex-Alouettes Larry Uteck (voir texte du 17 novembre 2012) et Tony Proudfoot avant lui, Soles souffre de sclérose latérale amyotrophique
(SLA), connue aussi sous le nom de maladie de Lou Gehrig, Âgé de 46 ans et père de trois enfants, il se
considère malgré tout chanceux, car il souffre d’une forme de la maladie qui se
développe plus lentement que celle que nous connaissons habituellement.
Nous lui
souhaitons sincèrement tout le courage nécessaire pour faire face à cette difficile
épreuve.
Sources :
« Michael Soles doit beaucoup à Sam Etcheverry » de Serge Vleminckx,
31 août 2009 (exruefrontenac.com), « Michael Soles veut vivre » de
Marc DeFoy, 7 février 2013, Le Journal de Montréal (lejournaldemontreal.com), «
Former Alouette Michael Soles ‘hopeful’ in ALS battle » de Michael Soles,
4 février 2013, Montreal Gazette (montrealgazette.com), cfl-scrapbook.no-ip.org,
wikipedia.org.
jeudi 20 juin 2013
Jack Abendschan
Tel que mentionné dans le texte sur
Moe Racine (10 octobre 2012), la position de botteur n’a pas toujours été une
spécialité. Jusqu’à la deuxième moitié
des années 1960, botter était une tâche secondaire, assignée à un joueur qui
avait une autre position.
C’est le rôle qu’occupa Jack
Abendschan à partir de son arrivée en Saskatchewan, en 1965. Toutefois, il était clair pour lui qu’il
était avant tout un joueur de ligne offensive.
C’était la position qu’il préférait et s’il avait eu à choisir, sa
décision aurait été facile. C’est aussi
pour son jeu à cet endroit qu’il a été nommé sur l’équipe d’étoiles de la ligue
à cinq reprises. Mais c’est pour son
travail de botteur qu’il mérita le Trophée Dave-Dryburgh en 1969 et 1970, en
tant que meilleur pointeur de la division ouest.
Les statistiques de l’époque
supportent mal la comparaison avec celles d’aujourd’hui. À sa meilleure saison, en 1970, Abendschan
obtint un pourcentage de réussite de 63,2% sur ses tentatives de placements. Ce qui le classait à l’époque parmi l’élite
le situerait parmi les derniers de classe aujourd’hui. La spécialisation des botteurs (et des
spécialistes des longues remises) y joue.
Le fait que ses homologues d’aujourd’hui n’aient pas besoin de prendre
des coups pour ouvrir le chemin à George Reed ou protéger Ron Lancaster, comme
Abendschan l’a fait au cours de sa carrière, a sûrement aussi quelque chose à y
voir. Mais ça n’explique pas tout.
Au cours de sa carrière, il y eut
des années où Abendschan afficha de meilleures statistiques que Dave Cutler des
Eskimos, un des premiers spécialistes et un des meilleurs botteurs de
l’histoire. L’évolution de l’équipement
et de la technique y joue également.
Lorsqu’Abendschan devait botter, un
coéquipier devait lui apporter un autre soulier, à bout carré. Il prenait alors un bout de lacet et
l’attachait de façon à lever les orteils pour qu’il puisse donner de la hauteur
au ballon. Il s’élançait ensuite, droit
devant. Aujourd’hui, les botteurs n’ont
plus de bout carré. Ils n’ont plus à
changer de soulier et bottent avec l’arche du pied, comme au soccer, en s’y
prenant de côté. Ceci est bien sûr plus
précis.
Abendschan passa toute sa carrière
en Saskatchewan, jouant jusqu’en 1975.
Il participa à quatre finales de la Coupe Grey , la gagnant
en 1966. À sa retraite, il était le
dernier joueur de position à être botteur de précision. (D’autres par la suite ont aussi été botteur
de dégagement.)
Jack Abendschan
a été élu au Temple de la Renommée du Football Canadien en 2012.
Sources :
« Jack Abendschan was an old school kicker » de Jonathan
Hamelin, 18 octobre 2012, Regina Leader-Post (leaderpost.com), cflapedia.com.
lundi 17 juin 2013
jeudi 13 juin 2013
Larry et Jeff Fairholm
Natif de Montréal, Larry Fairholm s’illustra
au sein des Bombardiers de Rosemont, où il avait comme coéquipier Pierre
Desjardins (voir texte du 18 octobre). Les
deux prirent ensuite le chemin des États-Unis suite à l’obtention de
bourse. Desjardins se retrouva au
Wyoming et Fairholm avec l’Université de l’Arizona.
C’est en 1965 que Fairholm revint à Montréal,
pour s’aligner avec les Alouettes.
(Desjardins le rejoignit l’année suivante.) Bien qu’il ait joué au poste de quart au
niveau universitaire, c’est en tant que maraudeur qu’il fut utilisé par les
Oiseaux. Il était aussi utilisé sur les
retours de bottés. Il faut dire qu’en
ces années où le retourneur ne pouvait pas recevoir de bloc, celui-ci était
pratiquement livré en pâture à l’autre équipe.
Malgré cela, Fairholm ne rata aucun match pendant les huit ans que dura
sa carrière (toutes à Montréal), ce qui dénote une résistance indéniable.
En 1968, il remporta le Trophée Jeff Russell,
comme étant le joueur de la division est ayant démontré le plus de courage et d’esprit
sportif. Il fut aussi membre de l’équipe
d’étoiles de l’est en 1968 et de celle de la ligue en 1969.
En 1970, il fut co-capitaine de l’équipe championne
de la Coupe Grey avec son coéquipier de toujours, Pierre Desjardins.
S’étant impliqué dans l’industrie du meuble,
autant à Montréal qu’à Toronto, il jugea à la veille de la saison 1973 qu’il
devenait difficile de rencontrer ses obligations autant dans le monde du
football que dans le monde des affaires.
Il prit donc sa retraite en tant que joueur.
En 1989, il fut pressenti pour devenir commissaire de la ligue. Mais encore une fois, jugeant qu’il serait difficile de concilier les affaires et le football, il dut à regret décliner l’offre.
Il partage aujourd’hui son temps entre l'Île-Bizard et le Vermont.
Son fils Jeff suivit ses traces, allant lui aussi à l’Université de l’Arizona. Il fut ensuite le premier choix des Roughriders de la Saskatchewan (2e au total) en 1988, comme receveur de passes.
En 1989, il fut pressenti pour devenir commissaire de la ligue. Mais encore une fois, jugeant qu’il serait difficile de concilier les affaires et le football, il dut à regret décliner l’offre.
Il partage aujourd’hui son temps entre l'Île-Bizard et le Vermont.
Son fils Jeff suivit ses traces, allant lui aussi à l’Université de l’Arizona. Il fut ensuite le premier choix des Roughriders de la Saskatchewan (2e au total) en 1988, comme receveur de passes.
Son impact fut immédiat, étant nommé recrue de
l’année dans l’ouest. L’année suivante,
en 1989, il fut nommé meilleur joueur canadien.
C’est cette même année qu’il réussit un jeu clé lors de la Coupe Grey de
1989. Il capta alors une passe de touché
de 75 verges de Kent Austin, dans un match épique qui vit la Saskatchewan
gagner sa première Coupe Grey depuis 1966, 43-40 contre Hamilton.
Il aligna ensuite des saisons plus qu’intéressantes,
amassant plus de 1200 verges en 1991, 1992 et 1993. Il signa comme agent libre avec les Argonauts
en 1994, et prit sa retraite après la victoire de la Coupe Grey de 1996.
Il fut ensuite entraîneur avec les Argos, puis
revint à Montréal, où il géra son entreprise (ROI Resources, aussi lié à l’industrie
du meuble) jusqu’en 2012. Depuis mai
2012, il habite Calgary.
Sources: “Larry Fairholm to retire”, Montreal
Gazette, 12 juin 1973, p.27, “Rétro: Larry Fairholm des Alouettes de Montréal”
de Mark Masters, 9 août 2009 (lcf.ca), cflapedia.com, linkedin.com, wikipedia.org.
dimanche 9 juin 2013
Sandy Stephens
Sandy Stephens fut l’un des premiers
noirs (en fait, on pourrait dire non-blancs, car il était en fait mulâtre) à se
distinguer au poste de quart et le premier « All American ». Après
des années difficiles, il mena les Golden Gophers de l’Université du Minnesota
au prestigieux Rose Bowl en 1961 et en 1962.
(Ils perdirent en 1961 contre Washington, et gagnèrent en 1962 contre
UCLA.) Ses passes n’étaient peut-être
pas des plus précises, mais il compensait en courant beaucoup.
Les Titans de New York de l’AFL
(American Football League) offrirent alors à Stephens 40 000$ pour deux
ans, avec une garantie de jouer au quart (une rareté pour un noir à cette
époque). Dans la NFL, il fut un choix de
deuxième ronde des Browns de Cleveland, mais ceux-ci prévoyaient l’utiliser
comme demi, une idée qui ne lui plaisait pas.
Du côté des Alouettes, on cherchait
toujours à combler le départ de Sam Etcheverry, qui a quitté après la saison
1960. On offrit donc à Stephens 100 000$
pour trois ans, un contrat sans précédent à ce moment au football.
Stephens s’amena donc à Montréal en
1962 avec une étiquette de sauveur. Le
tout a bien débuté. Les Alouettes
débutèrent leur saison en gagnant à Toronto pour la première fois depuis
1959. Les choses se passèrent un peu
moins bien pour le premier match à Montréal, une défaite contre Ottawa. Finalement, c’est ce match qui fut plus
représentatif de ce qui allait suivre.
Les talents limités de passeur de Stephens le rattrapèrent et les
Alouettes terminèrent la saison avec une fiche de 4-7-3. Étonnamment, l’équipe fit malgré tout les
séries, Toronto ayant été encore plus faible.
Les choses ne s’arrangèrent pas l’année
suivante. Au cours de la saison, l’entraîneur
Jim Trimble le suspendit pour refus de perdre du poids. On lui reprocha aussi son attitude et son
gros égo.
Finalement, les Alouettes rachetèrent son lourd contrat, auquel il restait plus d’un an. Au total, en 16 matchs avec les Alouettes, Stephens compléta 47% de ses passes, dont 13 pour des touchés et 25 interceptions. Il alla terminer la saison à Toronto et ne revint pas dans la ligue par la suite.
Finalement, les Alouettes rachetèrent son lourd contrat, auquel il restait plus d’un an. Au total, en 16 matchs avec les Alouettes, Stephens compléta 47% de ses passes, dont 13 pour des touchés et 25 interceptions. Il alla terminer la saison à Toronto et ne revint pas dans la ligue par la suite.
Il eut ensuite un essai avec les
Vikings du Minnesota, mais un accident vint contrecarrer ses plans. Il réessaya deux ans plus tard avec les
Chiefs de Kansas City, mais sans succès.
Sandy Stephens est décédé d’un arrêt
cardiaque en juin 2000, à l’âge de 59 ans.
En 2011, il fut élu au Temple de la
Renommée du Football Collégial des États-Unis.
Sources : Lemay, Daniel, Montréal
Football, Un siècle et des poussières, Éditions La Presse, 2006, p.120 à
125,
Turbis, Pierre et Bruneau, Pierre, La
grande histoire des Alouettes de Montréal, Éditions de l’Homme, 2007, p.153
à 163,« U’s Sandy Stephens Was Ahead of His Time » de Patrick Reusse, 6 décembre 2011, Minneapolis Star-Tribune (startribune.com). wikipedia.org.
mercredi 5 juin 2013
Tony Gabriel
Après
un passage au sein du prestigieux programme de l’Université Syracuse, Gabriel
se retrouva avec les Tiger-Cats, l’équipe de sa région natale, en 1971.
Il se mérita également le Trophée Schenley du meilleur canadien de la ligue en 1974, 1976, 1977 et 1978. Cette même année, il s’est mérité le titre du meilleur joueur de la ligue, le dernier canadien à ce jour à remporter cet honneur.
C’est toutefois en 1976 qu’il réalisa son jeu le plus mémorable. De l’arrière par quatre points contre la Saskatchewan avec moins de trente secondes à jouer, le quart d’Ottawa Tom Clemens ne prit pas le jeu appelé du banc. Il décida plutôt d’aller vers Gabriel qui, suite à une feinte, attrapa la passe de 24 verges pour le touché qui fit pencher la balance en faveur d’Ottawa. Les partisans de la Saskatchewan eurent encore une fois le cœur brisé, eux qui au long de leur longue histoire, n’avaient vu à ce moment leurs favoris emporter la Coupe Grey qu’à une seule reprise. Gabriel avoua plus tard qu’il avait été sérieusement sonné sur le jeu précédent et voyait toujours des étoiles.
Hamilton
avait été l’équipe dominante de l’est dans les années 1960, et jusqu’à un
certain point, de la ligue, mais elle était en fin de cycle. Elle n’était toutefois pas au bout du rouleau. Gabriel fut moins utilisé à son année recrue,
mais l’année suivante, sa contribution fut accrue au sein d’une équipe qui gagna
la Coupe Grey. Leurs partisans durent
attendre quatorze ans pour la suivante.
Lors
de la saison 1974, le calendrier passa de quatorze à seize matchs. Gabriel suggéra alors que les joueurs
reçoivent une augmentation pour refléter ce changement. L’équipe ne sembla pas apprécier et il se
retrouva la saison suivante à Ottawa, où il termina sa carrière.
Utilisé
comme ailier rapproché, il changea la perception quant à cette position. Avant son arrivée, l’ailier rapproché avait pour
principal rôle de bloquer, captant une passe de temps à autre. Gabriel contribua à l’attaque de façon
beaucoup plus importante. En fait, sa
contribution à l’attaque fut telle qu’il mena la ligue en termes de verges par
la passe en 1976 et 1977, avec respectivement 1320 et 1362. Son jeu fut souligné en étant nommé sur l’équipe
d’étoiles de l’est dix saisons de suite, de 1972 à 1980, et huit fois sur celle
de la ligue. À partir de 1981, l’équipe
d’étoiles se mit à comprendre un demi inséré plutôt qu’un ailier rapproché.
Il se mérita également le Trophée Schenley du meilleur canadien de la ligue en 1974, 1976, 1977 et 1978. Cette même année, il s’est mérité le titre du meilleur joueur de la ligue, le dernier canadien à ce jour à remporter cet honneur.
Gabriel
avait aussi habitude de se mettre en évidence lors des matchs importants. Lors de la finale de la Coupe Grey de 1972,
avec moins de deux minutes à jouer au quatrième quart, il réalisa un attrapé de 34 verges, qui permit
le botté de placement décisif dans une victoire de 13-10 des Tiger-Cats.
C’est toutefois en 1976 qu’il réalisa son jeu le plus mémorable. De l’arrière par quatre points contre la Saskatchewan avec moins de trente secondes à jouer, le quart d’Ottawa Tom Clemens ne prit pas le jeu appelé du banc. Il décida plutôt d’aller vers Gabriel qui, suite à une feinte, attrapa la passe de 24 verges pour le touché qui fit pencher la balance en faveur d’Ottawa. Les partisans de la Saskatchewan eurent encore une fois le cœur brisé, eux qui au long de leur longue histoire, n’avaient vu à ce moment leurs favoris emporter la Coupe Grey qu’à une seule reprise. Gabriel avoua plus tard qu’il avait été sérieusement sonné sur le jeu précédent et voyait toujours des étoiles.
Il
est venu près de refaire un coup semblable en 1981, au Stade Olympique. Les Rough Riders affrontaient alors les puissants
Eskimos de Warren Moon. Ceux-ci étaient à la recherche d’un nouveau record, soit une quatrième
Coupe Grey consécutive. Du haut de leur
fiche de 14-1-1, ils affrontaient une équipe d’Ottawa qui s’était faufilée en
finale malgré une fiche de 5-11. De son
côté, Gabriel était en fin de carrière et dut jouer le match avec deux
encombrants appareils orthopédiques aux genoux.
À
la demie, le score était comme prévu à sens unique, 20-1, mais à la surprise
générale, il était en faveur d’Ottawa.
Les Eskimos se remirent finalement en marche en deuxième demie, pour
créer l’égalité 20-20. Gabriel réalisa
alors un attrapé d’une vingtaine de verges qui aurait pavé la voie à un
placement décisif en faveur des Riders.
Une pénalité controversée fut toutefois appelée. Edmonton reprit éventuellement le ballon,
pour remporter le match avec quelques secondes à faire et mettre la main sur la
convoitée quatrième Coupe. Les genoux de
Gabriel l’abandonnèrent finalement et il ne rejoua jamais au football. Du côté des Rough Riders, ce fut leur dernière
présence en finale.
Aujourd’hui
membre du Temple de la Renommée du Football Canadien et du Panthéon des Sports
du Canada, Tony Gabriel habite dans la région de Toronto, où il
occupe un poste de vice-président du côté investissement à la CIBC.
Sources : “Tony
Gabriel’s game-winning catch forever part of Grey Cup folklore” de Dan Ralph,
20 novembre 2012, Canadian Press (montrealgazette.com), cflapedia.com, wikipedia.org.
dimanche 2 juin 2013
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