Jouant sur la ligne défensive, Dwayne Johnson eut l’occasion de faire
partie d’une équipe de l’Université de Miami au sommet. En fait, en 1991, les Hurricanes partagèrent
le titre national avec les Huskies de l’Université de Washington. Par contre, au fil de sa carrière
universitaire, il reçut une compétition intense de son coéquipier Warren
Sapp. Johnson dut donc développer sa
versatilité pour compenser, d’autant plus qu’il subit des blessures.
Les années qui suivirent confirmèrent le grand talent de Sapp. Choix de première ronde en 1995, il aura une
carrière de treize ans dans la NFL, principalement avec Tampa Bay, mais aussi
avec Oakland. Il jouera dans sept Pro
Bowls, gagnera un Super Bowl, en plus d’être élu au Temple de la Renommée et de
voir les Bucs retirer son numéro. Il n’y
a donc aucune honte pour Johnson d’avoir été dans son ombre.
Par contre, Johnson ne fut pas repêché par aucune de la NFL. Il tenta donc sa chance au nord de la
frontière, avec les Stampeders de Calgary.
Cette destination était d’autant plus logique que son père est lui-même
canadien. Membre de l’équipe de réserve,
il fut par contre libéré après deux mois du début de la saison 1995. C’est ainsi que se termina sa carrière de football,
à son grand désespoir.
C’est alors qu’il suivit d’une autre façon les traces de son père. Rocky « Soulman » Johnson avait
connu une longue carrière de lutteur, ce qui entraîna de nombreuses absences et
déménagements à sa famille (et qui mena Dwayne à avoir une adolescence
tumultueuse). Il avait d’ailleurs
rencontré son épouse (la mère de Dwayne) par l’entremise d’un collègue lutteur,
puisqu’elle était la fille de « High Chief » Peter Maivia, originaire
des Îles Samoa. On retrouva également
dans cette industrie ses oncles (Afa et Sika, « The Wild Samoans »)
et de nombreux cousins (Yokozuna, Rikishi, Rosey et Umaga). Il devenait donc pratiquement naturel pour
lui de suivre cette voie. Par contre,
connaissant à quel point cette vie était dure, son père eut d’abord des
réticences à l’entraîner, avant d’accepter.
Les débuts furent difficiles.
D’abord un « bon », son personnage ne fonctionnait pas
vraiment. Mais lorsqu’il se retrouva du
côté des « méchants », sa carrière décolla. Tout en se montrant arrogant et détestable,
« The Rock » connut beaucoup de succès dans l’arène et se mérita
plusieurs titres au sein de la WWF/WWE.
Vers 2000, sa carrière prit un tournant plutôt étonnant en faisant des
présences à la télé (That 70’s Show, Saturday Night Live, Star Trek…), en plus
de recevoir aussi des offres pour le cinéma.
Il se concentra d’abord sur des films d’action (The Mummy Returns, The
Scorpion King…) avant de se diversifier.
Il participa aussi à des comédies (Be Cool, Tooth Fairy…) et fit des voix
pour des dessins animés (Planète 51). Sa
présence semble avoir un effet plus que positif sur les recettes des films
(nombreux) où il apparait. Ses cachets
sont donc en conséquence.
Après une absence du monde de la lutte pour se concentrer sur sa
carrière d’acteur, il y fit un retour en 2011, jusqu’à ce qu’il fut blessé en
2013.
Sources : “How
good was The Rock at football?” de Dan Fiedell, 12 novembre 2012, ESPN The
Magazine (espn.go.com), “Hello, my name is Dwayne Johnson” de Allison Glock,
Juin 2008, Men’s Journal, (mensjournal.com), “Johnson rocks a new image: Family-film star” de Scott Bowles, 12 mars
2009, USA Today (usatoday30.usatoday.com), wikipedia.org.