mardi 26 février 2013

Roger Aldag


Difficile de ne pas associer Roger Aldag à la Saskatchewan.  Il y est d’abord né.  Ensuite, n’ayant pas passé par le niveau universitaire, il y joua son football junior, avec les Rams de Regina.
 
À partir de 1976, il passa ensuite sa longue carrière de dix-sept saisons entièrement dans l’uniforme vert des Roughriders de la Saskatchewan, où il fut pendant plusieurs années leur homme de fer.  Il joua 268 matchs consécutifs, ce qui représente tout un exploit pour une position comme celle de joueur de ligne, où les blessures sont fréquentes.  En fait, il s’agit du record de la ligue pour un joueur qui joue à une position autre que celle de botteur.


Il fut membre de l’équipe d’étoiles de la ligue pendant cinq années consécutives et gagna le Trophée Schenley du meilleur joueur de ligne offensive deux fois.  Il a gagné la Coupe Grey en 1989.  Il a été élu au Temple de la Renommée du Football Canadien et son numéro #44 a été retiré par les Roughriders.  Pas si mal pour un joueur qui n’a jamais été repêché…

Sans surprise, après sa retraite comme joueur en 1992, il est demeuré en Saskatchewan, où il travaille pour SaskEnergy, l’entreprise gouvernementale de distribution de gaz naturel de la province.

Sources : cfhof.com, lcf.ca, wikipedia.org.

samedi 23 février 2013

Mark Kosmos

Considéré trop petit pour la NFL, Mark Kosmos obtint sa chance dans la LCF et il ne la rata pas.  En plus, il semblait avoir une affinité pour se retrouver avec des équipes gagnantes.

Il débuta sa carrière avec les Alouettes en 1970.  Après plusieurs années de misère, les Oiseaux gagnèrent la Coupe Grey cette même année, une première depuis 1949.

L’année suivante, toujours avec les Alouettes, il fut nommé sur l’équipe d’étoiles de la ligue, en plus d’être désigné meilleur joueur de ligne de l’est.
 
Ce fut néanmoins sa dernière saison à Montréal, puisqu’il fut échangé aux Tiger-Cats avec un choix de deuxième ronde contre la recrue Glen Weir, qui connut une belle carrière à Montréal. 
 
À son arrivée à Hamilton, en 1972, l’équipe gagna aussi la Coupe Grey.  Son séjour dans la ville de l’acier ne dura toutefois pas très longtemps.  Au cours de la saison 1973, il se retrouva avec les Rough Riders d’Ottawa… les éventuels champions de la Coupe Grey!
 
Il y resta jusqu’à la fin de sa carrière, en 1977.  Il fut membre de l’équipe d’étoiles de l’est en 1975, de celle de la ligue en 1976, en plus d’être capitaine de son équipe et de gagner cette même année une quatrième Coupe Grey.

 Il décida ensuite de demeurer à Ottawa.  Pourtant, lorsqu’il grandissait à Baltimore, il n’avait aucune idée où ça se trouvait.  Au cours de sa carrière de joueur, il avait travaillé dans l’industrie du meuble, mais un peu comme son père, qui avait déjà eu un casse-croûte, il se lança dans la restauration.  En 1981, il ouvrit son premier « Local Heroes », un restaurant / bar sportif.  Il y a aujourd’hui quatre sites en opération dans la région d’Ottawa.
 
Il est devenu membre du Temple de la Renommée des Sports d’Ottawa en 2006.
 
Sources : « Mark Kosmos, cut by Hamilton, out of football, wonders why » de Doug Gilbert, 9 août 1972, Montreal Gazette, p.17, “Kosmos, A Local Hero” de Chris Stevenson, 18 octobre 2006, Ottawa Sun (slam.canoe.ca), cflapedia.com.

mardi 19 février 2013

samedi 16 février 2013

Jackie Parker


Jackie Parker avait un style qui, à prime abord, pouvait paraître un peu brouillon.  On le surnommait d’ailleurs « spaghetti legs ».  Pourtant, il était extrêmement talentueux et surtout d’une très grande polyvalence.  À son arrivée avec les Eskimos en 1954, il jouait autant en défensive qu’en attaque, ce qui était malgré tout assez commun à cette époque.  Mais il excellait surtout à l’offensive, où il a joué autant au poste de quart que dans le champ arrière.  En fait, il fit partie de l’équipe d’étoiles de l’ouest (il n’y avait pas d’équipe d’étoiles nationales avant 1963) en 1954, 1957 et 1959 en tant que demi offensif.  En 1955, 1956, 1958, 1960 et 1961, il en fit également partie, mais en tant que quart.  Il gagna aussi le Trophée Schenley du meilleur joueur au pays en 1957 (comme demi-offensif) et en 1958 et 1960 (comme quart).  Pendant cette même période, il était aussi botteur de dégagement et a même été pendant quelques années botteur de précision.



Les amateurs de football montréalais d’une certaine époque gardent un souvenir plutôt amer de Parker.  À son année recrue, les Eskimos se rendirent en finale de la Coupe Grey.  Ils étaient toutefois négligés contre les Alouettes de Sam Etcheverry.  Avec les Alouettes à la porte des buts et en avance 25-20 à la fin du quatrième quart, le demi Chuck Hunsinger échappa le ballon, que Parker s’empressa de retourner sur 90 verges pour un touché.  Les Eskimos sortirent donc vainqueurs 26-25, mettant la main sur le Coupe Grey pour la première fois.  Une question demeura néanmoins : est-ce que Hunsinger a échappé le ballon ou a-t-il en fait tenté une passe qui, puisqu’incomplète, aurait arrêté le jeu?

Les finales de 1955 et 1956 furent à nouveau des duels Montréal-Edmonton, que les Eskimos remportèrent également.

Après la saison 1962, il fut échangé aux Argonauts contre cinq joueurs et 15 000$.  Il y resta trois saisons avant de prendre sa retraite comme joueur. 

Devenu entraîneur avec les Lions en 1968, il remit l’uniforme pour quelques matchs alors que l’équipe était particulièrement affectée par les blessures.  Il devint entraîneur-chef en 1969 et 1970.  Il fut ensuite directeur-gérant de 1971 à 1975, mais l’équipe n’obtint pas les succès escomptés et il fut congédié.
 
Il retourna à Edmonton sur les lignes de côté au cours de la saison 1983.  Il y resta jusqu’en 1987, alors qu’il dut démissionner au cours de la saison pour des raisons de santé.
Il fut élu au Temple de la Renommée du Football Canadien, du Football Universitaire Américain (pour son passage à Mississippi State), à celui des Sports du Mississippi (son état natal) et à celui du Canada.
En 2006, l’année de son décès à 74 ans, TSN établit son classement des 50 meilleurs joueurs de la LCF de tous les temps, où Parker obtint la troisième position.
Un parc porte son nom à Edmonton.
Sources: Currie, Gordon, 100 Years of Canadian Football, Pagurian Press, 1968, p.94-98,
cflapedia.com, wikipedia.org.

mercredi 13 février 2013

Wonderful Terrific Monds II


Natif de la Floride, Wonderful Terrific Monds II a d’abord attiré l’attention alors qu’il s’alignait avec la prestigieuse équipe de football de l’Université du Nebraska, les Cornhuskers, où il s’est illustré sur leur unité défensive. Il a d’ailleurs été nommé sur la première équipe « All American » en 1975. Mais bien évidemment, il a également attiré l’attention en raison de son prénom unique (même s’il a souvent été réduit à un simple « Wonderful », faisant fi du « Terrific »).

L’histoire de son prénom original remonte à son grand-père qui, après que son épouse lui ait donné 11 filles, lui a finalement donné un garçon, le père de Numéro 2. Il se serait alors enthousiasmé, en criant sans arrêt « It’s wonderful!! It’s terrific!! » Il a donc été décidé de nommer le garçon tant désiré « Wonderful Terrific. » Numéro 1 n’a pas semblé trop souffrir de son prénom, puisqu’il a donné le même à son aîné.

À la fin de sa carrière collégiale, Numéro 2 a été repêché en quatrième ronde par les Steelers de Pittsburgh. C’est toutefois en passant par Ottawa qu’il est devenu joueur de football professionnel. Il s’est joint aux Rough Riders en 1976, année où l’équipe gagna la Coupe Grey. Il y jouera également en 1977, mais passera l’année 1978 avec les 49ers de San Francisco. Il reviendra à Ottawa pour l’année 1979 et y terminera sa carrière professionnelle.

Son fils aîné s’appelle, vous l’aurez peut-être deviné, Wonderful Terrific Monds III. Numéro 3 a plutôt préféré orienter sa carrière vers le baseball. Il a joué dans les ligues mineures, passant entre autres dans le réseau des Braves, de 1993 à 1999. Il n’a toutefois jamais atteint les ligues majeures.

Le fils de Numéro 3 se nomme Wonderful Terrific Monds… Non, pas IV, mais bien II. Il faut croire qu’il a adhéré à la tradition de nommer son fils du nom du grand-père. Le deuxième Numéro 2 joue présentement au football à l’Université de Buffalo.

S’il a un fils un jour, le suspense demeure, à savoir quel prénom (ou chiffre) il choisira.

Sources: “There is more than a name to Wonderful Braves prospect” de Paul Newberry, AP Sports Writer, Indiana Gazette, 10 mars 1996, p.C-5, “Monds didn’t leave his heart in ‘Cisco” de Tom Casey, Ottawa Citizen, 27 juillet 1979, p.19, “Wonderful Terrific Addition for Bulls” by BuffaloDotCom, 24 février 2011, huskers.com, cflapedia.com, baseball-reference.com.

Initialement publié sur pucktavie.blogspot.com

jeudi 7 février 2013

Chris Walby

Le repêchage joue un rôle clé dans la construction d’une équipe.  Mais ce n’est pas tout.  Une fois que les dépisteurs ont fait leur travail, d’autres décisions peuvent parfois venir tout gâcher.
 
En 1981, les dépisteurs des Alouettes avaient bien fait leur travail.   Ils choisirent Chris Walby, un imposant joueur de ligne offensive de l’Université Dickinson State, au Dakota du Nord, avec leur choix de première ronde, quatrième au total
Au milieu d’une saison chaotique, Walby joua cinq matchs pour les Oiseaux, mais il réalisa ensuite qu’il pouvait sortir de son contrat.  C’est ce qu’il fit et s’empressa de signer avec l’équipe de sa ville natale, les Blue Bombers de Winnipeg.  Il y termina la saison et en joua quinze autres, toutes avec les Bombers, tout en leur rendant d’énormes services, qui auraient pu être bien utiles aux Alouettes.
 
Il fut par la suite nommé onze fois sur l’équipe d’étoiles de sa division et neuf fois sur celle de la ligue (plus que quiconque), en plus d’être désigné meilleur joueur de ligne offensive de la ligue deux fois.  Il fit également partie de l’équipe championne de la Coupe Grey en 1984, 1988 et 1990, en plus de participer à la finale en 1992 et en 1993.
Suite à sa retraite en 1996, il est devenu analyste des matchs de la LCF à la CBC, où on pouvait facilement reconnaître sa grosse voix caractéristique.  Il occupa ce poste pendant dix ans. 
Il a également travaillé de 1998 à 2012 comme gestionnaire d’une équipe de ventes des produits de nutrition de l’entreprise Pfizer.  Il habite toujours Winnipeg.
Il est membre du Temple de la Renommée du Football Canadien depuis 2003 et de celui des Sports du Manitoba depuis 2006.

Sources : cflapedia.com, halloffame.mb.ca, linkedin.com, wikipedia.org.

lundi 4 février 2013

Mark Gastineau


La carrière de Mark Gastineau a plutôt commencé lentement.  N’étant pas en mesure d’attirer l’attention d’un programme de football universitaire digne de ce nom, il dut se rabattre sur un « junior college ».  Après y avoir fait ses preuves, il prit le chemin d’Arizona State, mais l’expérience ne fut pas concluante et il se retrouva avec l'obscure East Central Oklahoma State University.
C’est finalement en améliorant sa vitesse et en participant au Senior Bowl de 1979 qu’il attira l’attention des Jets de New York.  Ils en firent leur choix de deuxième ronde et le premier joueur sélectionné par la NFL de son université.  Son père aurait toutefois préféré une autre équipe.  Estimant qu’avec son mode de vie plutôt dissipé, Mark avait déjà de la difficulté avec une ville comme Phoenix, qu’allait-il donc faire dans la jungle de New York?
 
Toujours en améliorant sa vitesse, Gastineau devint une véritable terreur pour les quarts adverses, accumulant de nombreux sacs et en les célébrant allégrement une fois le jeu terminé.  (Ce genre de célébration devint interdit en 1984.)  La ligne défensive des Jets fut d’ailleurs surnommée le « New York Sack Exchange. »
Il participa au Pro Bowl cinq années de suite (de 1981 à 1985) et brisa le record de sacs (22, en 1984).  Ce record tint d’ailleurs jusqu’en 2001. 
À l’extérieur du terrain, les choses allaient toutefois moins bien.  Il fut d’abord condamné pour assaut dans un bar et dut faire des travaux communautaires.  Il devint aussi un consommateur régulier de stéroïdes anabolisants.
Lors de la saison 1987, il enragea ses coéquipiers en traversant les lignes de piquetage.  Une fois la grève terminée, il eut une saison plutôt ordinaire.
 
Il eut ensuite une liaison très médiatisée avec Brigitte Nielsen (l’ex Madame Stallone).   Au milieu de la saison 1988, il annonça sa retraite, parce qu’il voulait passer du temps auprès de sa nouvelle conjointe, qui avait semble-t-il un cancer.  Le tout s’est avéré une fausse alarme, mais il admit plus tard que la retraite avait aussi servi à éviter un test de dépistage qui se serait révélé positif.  Le couple s’est finalement séparé, pour des raisons qui auraient un lien avec des questions de violence conjugale.
Gastineau tenta un retour en 1990 avec les Lions de la Colombie-Britannique.  Il signa un contrat de deux ans, mais suite à une blessure, il fut libéré après seulement quatre matchs.
Ayant maintenant peu d’opportunités d’emploi, il se tourna vers la boxe, où il affronta une série d’opposants peu redoutables.  De 1992 à 1996, il accumula une fiche de 15-2, mais il fut révélé plus tard que plusieurs de ses combats étaient truqués.
Il eut ensuite d’autres problèmes de violence conjugale avec sa nouvelle conjointe, problèmes qui, selon lui, auraient un lien avec son abus de stéroïdes.  Après avoir brisé sa probation, il prit le chemin de la prison pendant onze mois.
À sa sortie de prison en 2001, il redéménagea dans la région de Phoenix pour travailler dans des centres de conditionnement physique appartenant à son frère et reprendre sa vie en main avec l’aide la religion.
Source : « Sportscentury Biography : Gastineau, King of Sack » de Mike Puma, (espn.go.com).

vendredi 1 février 2013

Pause Pub #16 - Maple Leaf


Quel beau prix!  Et est-ce que la présence du boeuf est absolument nécessaire?