samedi 29 décembre 2012

Eugène Belliveau

Natif de Clarke City, près de Sept-Îles, Eugène Belliveau a toutefois grandi au Nouveau-Brunswick et a fait son stage universitaire avec les X-Men de l’Université St.Francis Xavier, en Nouvelle-Écosse.
 
Ailier défensif d’un physique imposant (6’3’’, 245 lbs), il fut repêché par les Alouettes en 1980, avec leur choix de troisième ronde, 23e au total.
 
Dès sa première année, il joua douze matchs et se permit même de marquer un touché sur un revirement, au sein d’une équipe qui termina avec une fiche de .500 (8-8).  L’année suivante, 1981, fut pour le moins tumultueuse (voir texte du 8 septembre) et l’équipe fit faillite.  Pour 1982, il dut donc troquer le bleu Alouette pour le rouge Concorde, au sein d’une équipe qui se cherchait grandement.
 
Il y sera jusqu’en 1984.  Mais alors que l’équipe semble finalement faire des progrès (fiche de 8-8 en 1985), Belliveau n’y est plus, puisqu’il a été échangé aux Stampeders avant le début de la saison, contre le botteur et receveur de passe Mike McTague.  Les Stamps terminent derniers de la ligue, avec une fiche de 3-13.
C’est finalement en 1986 que Belliveau peut enfin s’aligner avec une équipe avec une fiche gagnante (11-7).
 
Il sera à Calgary pour le reste de sa carrière (jusqu’en 1989).  Il accumula au fil des ans 41 sacs du quart et une interception.   
Par la suite, il devint policier, d’abord à Calgary, avant de retourner au Nouveau-Brunswick, dans la région de St.John.  Son implication auprès des jeunes dans son travail a d’ailleurs été soulignée au niveau national.  Il s’implique également au niveau du football mineur.
 
Sources : « Mur de la Renommée » (moncton.ca), « Justice pour les jeunes : Lauréats et candidats 2006 » (justice.gc.ca), « Crusaders capture season opener » de Jon MacNeill, 12 septembre 2009, Telegraph-Journal, p.C8 (gridironnewbrunswick.org), cflapedia.com, wikipedia.org.

mercredi 26 décembre 2012

samedi 22 décembre 2012

Joe Theismann

Quart-arrière de la prestigieuse Université Notre Dame, Joe Theismann était un aspirant très sérieux au Trophée Heisman, remis au meilleur joueur des rangs universitaires aux États-Unis, pour l’année 1970.  Theismann termina toutefois deuxième, derrière Jim Plunkett.
 
Une autre déception l'attendait ensuite.  Au repêchage, Plunkett fut choisi premier, mais Theismann dut patienter jusqu'au quatrième tour (99e au total) avant d’entendre son nom, par les Dolphins de Miami.  Il semblerait que les équipes recherchaient de grands quarts.  Theismann, du haut de ses 6 pieds (trois pouces de moins que Plunkett) était considéré comme petit.
 
 
Les Dolphins lui offrirent alors 17 000$ pour un an.  Les Argonauts, de leur côté, lui offrirent 50 000$ par année pendant trois ans, en plus d’un boni à la signature de 50 000$.  Theismann tenta de faire monter les enchères du côté de Miami, mais les négociations furent ardues et il décida finalement de prendre l’offre des Argos, causant la colère de Don Shula, l’entraîneur des Dolphins.
 
Une fois à Toronto, le poste ne lui est néanmoins pas revenu de droit.  Les Argos avaient également signé Greg Barton, qui avait joué précédemment avec les Lions de Détroit.  L’entraîneur Leo Cahill eut alors l’idée plutôt inhabituelle d’alterner les séquences de jeu entre ses deux quarts.  Peu importe ce que faisait l’un, l’autre prenait la relève à la séquence suivante.  L’approche ne plaisait pas à Theismann, mais Cahill refusa de changer quoi que ce soit.
 
 
Theismann utilisa donc une autre tactique.  Il invita donc à manger avec son coéquipier à plusieurs reprises et dans des endroits pas vraiment très santé.  Barton prit rapidement vingt livres et son jeu en pâtit.  De son côté, Theismann fut nommé sur l’équipe d’étoiles de l’est et mena les Argonauts à leur première finale de la Coupe Grey en presque vingt ans.  Les Argos subirent toutefois une défaite crève-cœur sur un revirement.
 
L’année 1972 fut moins intéressante pour Theismann.  Il rata une bonne partie de la saison suite à une fracture de la jambe et Toronto termina l’année avec une fiche de 3-11.
 
Il revint en force pour 1973, la dernière année de son contrat, et fut de nouveau nommé sur l’équipe d’étoiles de l’est.  Il ne put toutefois pas s’entendre au sujet d’un nouveau contrat et décida de tenter sa chance dans la NFL.
 
 
Recruté initialement comme retourneur de botté par les Redskins de Washington, il reprit éventuellement son poste de quart, jusqu’à devenir partant en 1978.
 
Il fut choisi à deux reprises pour le Pro Bowl (1982 et 1983) et le joueur le plus utile à son équipe en 1983.  En janvier 1983, il a mené les Redskins à une victoire au Super Bowl XVII, contre les mêmes Dolphins qui l’avaient repêché en 1971, et toujours dirigés par Don Shula.
 
Sa carrière sur le terrain s’est abruptement terminée en novembre 1985, alors qu’en se faisant plaquer par Lawrence Taylor des Giants de New York, sa jambe fut littéralement pliée en deux, la fracture provoquant au niveau du terrain un son assez terrifiant.
 
 
Theismann réorienta alors sa carrière et devint commentateur.
 
Sources : Connor, Brendan, The Broadview Book of Sports Anecdotes, Boadview Press, 1989, p.108 à 111, wikipedia.com.

mercredi 19 décembre 2012

Herb Trawick


En 1946, Jackie Robinson devint le premier joueur de baseball professionnel noir à jouer avec les blancs, en s’alignant avec les Royaux de Montréal, le club AAA des Dodgers de Brooklyn.
1946, c’est aussi la première saison des Alouettes.  Devant le succès remporté par Robinson, les propriétaires Lew Hayman et Léo Dandurand (voir texte du 1er septembre) décidèrent également d’embaucher des joueurs noirs. 
(À titre de comparaison, la NFL avait déjà eu quelques noirs, avant de les bannir de 1934 à 1945.  Les Rams furent forcés en 1946 d’en embaucher au moins un par les autorités locales, pour pouvoir déménager à Los Angeles et louer le Coliseum.  La ligue rivale de la NFL de l’époque, l’AAFC, formée en 1946, se montra un peu plus proactive à ce niveau.)
 
Hayman et Dandurand portèrent leurs choix vers John Moody et Herb Trawick (qui signa pour un an, pour un montant de 1600$).  Ils devinrent ainsi les premiers noirs de l’Interprovincial Rugby Football Union (IRFU, surnommé « Big Four », qui deviendra la division est de la LCF).  Leur arrivée ne fit toutefois pas l’unanimité.  Ottawa et Toronto menacèrent initialement de boycotter les matchs impliquant les Alouettes, avant de se raviser.

Moody ne fit que passer, mais Trawick laissa sa marque.  Jouant autant sur la ligne offensive que défensive (ce qui était commun à l’époque), Trawick fut nommé sur l’équipe d’étoiles du « Big Four » dès sa saison recrue, ainsi que pour les quatre années suivantes, pour un total de sept au cours de sa carrière.  Pendant les douze saisons qu’il joua, toutes à Montréal, il participa à quatre finales de la Coupe Grey, incluant la victoire de 1949, où il marqua un touché.  Il fut nommé capitaine en 1951.
 
À sa dernière saison, en 1957, il demeurait le dernier joueur de l’édition originale des Alouettes.
 
Originaire de la région de Pittsburgh, il s’établit en permanence à Montréal, où il décéda en 1985, à l’âge de 64 ans.
 
Il fut élu au Temple de la Renommée du Football Canadien en 1975 et au Panthéon des Sports du Québec en 1995.  Les Alouettes ont retiré son numéro 56, qu’il porta la majeure partie de sa carrière. 
 
Depuis 1997, un parc porte son nom dans le quartier de la Petite-Bourgogne, à Montréal, au coin des avenues Richmond et Lionel-Groulx.
 

Sources : Lemay, Daniel, Montréal Football, Un siècle et des poussières, Éditions La Presse, 2006, p.46,
« Panthéon des Sports du Québec : Herb Trawick, Football » de Paul Foisy, septembre 2008 (rds.ca), cfhof.ca, wikipedia.org.

jeudi 13 décembre 2012

Red Storey


Red Storey a surtout fait sa marque comme arbitre dans la LNH.  Il possédait toutefois plusieurs talents.  Il a joué à un niveau très compétitif à la crosse, sport qui était très populaire durant la première moitié du 20e siècle.  Il a de plus joué au baseball à un niveau suffisamment élevé pour recevoir une offre des Athletics de Philadelphie de la Ligue Américaine.  Au hockey, il s’est aligné avec le Royal de Montréal, de la Ligue Senior de Montréal.
En tant que joueur, c’est toutefois au football où il a eu une carrière professionnelle plus significative.  Il s’est aligné avec les Argonauts de Toronto de 1936 à 1941, comme demi offensif.

Il fut membre de l’équipe championne de la Coupe Grey en 1937, mais son principal fait d’armes est arrivé pendant la finale de 1938.  Il avait passé la majeure partie de la saison en tant que réserviste et ce match ne fit pas exception.  Alors que Toronto traînait de l’arrière 7-6 après trois quarts, l’entraîneur fit finalement appel à lui.  C’est alors qu’en douze minutes de jeu, il marqua trois touchés, menant presqu’à lui seul les Argos à la victoire.

C’est suite à une blessure qui mit fin à sa carrière qu’il se tourna vers l’arbitrage, autant à la crosse qu’au hockey et au football.  Il arbitra pendant une douzaine d’années dans ce qui devint plus tard la LCF.
Quant à la LNH, c’est en 1950 qu’il l’atteignit.  Reconnu comme l'un des meilleurs de sa profession, il officia sept finales de la Coupe Stanley consécutives, de 1952 à 1958.  En 1959, lors d’un match des séries entre Montréal et Chicago, l’entraîneur des Black Hawks accusa Storey de ne pas avoir sifflé des pénalités des Canadiens.  Le président de la ligue, Clarence Campbell, affirma alors que Storey avait gelé sur quelques décisions.  (Le match se déroulait pourtant à Chicago.)  Suite à cela, Storey démissionna immédiatement.  On lui demanda de revenir, mais il a toujours refusé.

Il a par la suite arbitré de nombreuses parties des anciens, été présent dans les médias et participé à plusieurs oeuvres de charité.

Il a été élu au Temple de la Renommée du Hockey en 1967 et au Panthéon des Sports du Canada en 1986.  Il reçut l’Ordre du Canada en 1992.
Il est décédé en 2006.
Son fils Bob a gagné la Coupe Grey en 1967 avec Hamilton et en 1970 avec Montréal.
Sources : « Storey a man of talents and tales » de Red Fisher, 16 mars 2006, Montreal Gazette (canada.com), “Hall of Fame Hockey: Roy Alvin (Red) Storey”, Touchdown!, 1999 Season, p.50, sportshall.ca.

lundi 10 décembre 2012

Wayne Coleman


Provenant d’un foyer pauvre, où son père était malade, Coleman eut une jeunesse plutôt mouvementée.  Il se trouva toutefois un intérêt pour la musculation.
Un de ses amis lui a un jour suggéré de se présenter au camp des Raiders d’Oakland, alors dans l’American Football League (AFL), où il ne fit pas l’équipe.  Il tenta ensuite sa chance avec les Oilers de Houston du même circuit, toujours sans succès.

Il se présenta en 1968 au camp des Stampeders, avant d’aboutir finalement avec les Alouettes, où il eut l’occasion de jouer cinq matchs.  Ce fut la fin de sa brève carrière de footballeur.
Il fut ensuite recruté par le promoteur de Calgary Stu Hart (un ex-Eskimo, mais aussi le père de Bret Hart) pour devenir lutteur.  Sa technique laissait toutefois passablement à désirer.

 
Il décida ensuite de retourner chez lui, en Arizona, où il fut pris sous l’aile d’un autre lutteur, « Dr. Jerry Graham ».  Comme selon le script, il devait être son frère, il devint donc un Graham.  Il prit le prénom de Billy, en pensant au prédicateur du même nom.
Il fit son chemin à travers plusieurs organisations de lutte, avant de se joindre à la WWF.  S’alignant du côté des « méchants », Superstar Billy Graham ne devint jamais un grand technicien, mais compensa avec sa force et son physique.  Physique que d’ailleurs, il aida grandement avec de grandes quantités de stéroïdes.
Il devint éventuellement champion, mais se disputa avec le promoteur Vince McMahon, parce qu’il désirait passer du côté des « bons ».  McMahon considérait qu’un champion du côté des « bons » ne pouvait pas être un flamboyant blond teint avec un physique de culturiste.  Quelques années plus tard, après avoir pris la relève, le fils de McMahon, Vince McMahon Jr., désigna comme champion des « bons » Hulk Hogan, un lutteur au même profil que Graham.  Celui-ci en garda une rancœur, estimant que c’est lui qui aurait dû avoir la carrière (et les revenus qui s’y rattachent) que Hogan a eus.
Graham a ensuite eu des problèmes de dépression, de drogue et d’argent.  Il a fini par se réinventer un nouveau personnage (chauve, avec une moustache, supposément adepte des arts martiaux), mais avec un peu de succès.  Après un autre passage à vide, il tenta un retour en 1986, mais les stéroïdes sont revenus le hanter.  En plus d’être devenu stérile, sa hanche était en train de lâcher.  Une opération l’obligea à arrêter de lutter, mais il resta dans les cercles de la WWF sous divers rôles (gérant, etc.)
 
Dans les années 1990, il poursuivit la WWF, l’accusant de l’avoir forcé à prendre des stéroïdes.  La poursuite fut finalement rejetée, puisqu’il en avait déjà pris plusieurs années auparavant.
La suite fut une longue série de disputes et de poursuites, envers la WWF et d’autres et pour toutes sortes de sujets, qui furent toutes rejetées également.
 
Élu malgré tout au Temple de la Renommée de ce qui s’appelle aujourd’hui la WWE, il vendit sa bague sur eBay, parce qu’il avait besoin d’argent.
Il vit aujourd’hui relativement pauvrement dans la région de Phoenix et souffre toujours d’une hépatite qu’il aurait supposément contractée dans le ring, à l’époque où les lutteurs se coupaient volontairement le front pour créer un effet spectaculaire.  (Il exclut la possibilité qu’il y ait un lien avec la consommation de stéroïdes.)  

Sources:  “Superstar Billy Graham Made It Big In Wrestling – Now The Steroids That Made Him There May Be Killing Him” de Gregory Pratt, 31 mars 2011, Phoenix New Times (phoenixnewtimes.com), cflapedia.com.

vendredi 7 décembre 2012

Pause Pub #10 - Minute Muffler

 
En ce qui me concerne, ce bébé me paraît plus terrrorisé qu'autre chose...
 
 

mardi 4 décembre 2012

Russ Jackson


Après un passage remarquable à l’Université McMaster de Hamilton (sa ville natale), Russ Jackson fut choisi en première ronde (sixième au total) par les Rough Riders d’Ottawa en 1958.  Malgré cela, des doutes subsistaient.  Déjà à cette époque, la position de quart-arrière était dominée par des américains.  Jackson était toutefois confiant en ses moyens, au point de ne pas poursuivre le processus de sélection pour une Bourse Rhodes, où il avait été mis en nomination après ses études en mathématiques. 
 
Il signa donc avec les Riders, mais comme demi défensif.  Pourtant, il ne mit pas de temps à retrouver sa vraie position, au quart.  En fait, non seulement est-il parvenu à y jouer, mais il s’y est abondamment illustré.  Au cours de ses douze saisons (toutes passées à Ottawa), il a été nommé meilleur joueur de la ligue trois fois (1963, 1966 et 1969), quatre fois le meilleur canadien et six fois sur l’équipe d’étoiles de l’est, dont trois fois sur celle de la ligue.  Il se mérita aussi en 1969 le Trophée Lou Marsh (athlète par excellence au Canada, tous sports confondus).  Il s'agit néanmoins de la même année où il annonça sa retraite.  Il se retira donc au sommet de sa gloire.
 
Il mena de plus son équipe à la finale de la Coupe Grey à quatre reprises, mettant la main sur le précieux trophée trois fois (1960,1968 et 1969).
 
Quart versatile, il est le canadien ayant accumulé le plus de verges par la passe avec 24 592.  Il s’agit également du treizième total de la ligue, malgré qu’il ait débuté sa carrière à une période où le jeu mettait beaucoup plus d’emphase sur la course.  Ça ne l’empêcha toutefois pas de courir amplement et d’accumuler 5045 verges au sol, soit une moyenne de 6,8 verges par course.
 
Ayant été professeur de mathématiques pendant une bonne partie de sa carrière, il devint à sa retraite directeur d’école.
Il tenta un retour au football en tant qu’entraîneur-chef des Argonauts en 1975.  L’équipe torontoise traversait toutefois à cette époque une période difficile et l’expérience, qui dura deux ans, ne fut pas concluante.  Il retourna donc au monde scolaire, en plus d’agir comme analyste à la radio pour les matchs des Tiger-Cats.
Russ Jackson est aujourd’hui membre du Temple de la Renommée du Football Canadien et officier de l’Ordre du Canada.  On peut aussi voir son nom sur l’Allée des Célébrités à Toronto.
Depuis 1986, le réseau de football universitaire remet un trophée portant son nom pour souligner l’excellence autant sur le terrain qu’au niveau académique d’un joueur.
Sources : canadaswalkoffame.com, cflapedia.com, wikipedia.org.

samedi 1 décembre 2012

Björn Nittmo


Bien qu’ayant étudié aux États-Unis, à Appalachian State University, Björn Nittmo est devenu le deuxième joueur né en Suède à atteindre la NFL (et le premier à y jouer une saison complète).  Évoluant dans le marché new yorkais, avec les Giants comme botteur de précision, il attira l’attention de l’animateur David Letterman, qui se mit à faire des blagues avec son nom et l’invita même à son émission.

 

Son passage avec les Giants se limita toutefois à une saison.  L’année suivante, il tenta de faire sa place chez les Chiefs de Kansas City, mais sans succès.
 
1991, c’est la saison inaugurale de la Ligue Mondiale (World League of American Football ou WLAF).  Bien qu’originaire du vieux continent, Nittmo ne se retrouva pas avec une des équipes européennes du circuit, mais bien avec la Machine de Montréal.  L’équipe eut toutefois des succès plutôt relatifs, avec une fiche de 4-6.  Nittmo revint l’année suivante, mais l’équipe termina avec une fiche de 2-8.  Les opérations de la ligue furent ensuite suspendues, avant de renaître en 1995 sous le nom de NFL Europe, mais sans la Machine et les équipes basées aux Etats-Unis.  L’aventure dura jusqu’en 2007.


 
Nittmo continua toutefois son chemin dans le football professionnel en s’alignant avec les Thunderbolts de Cleveland de l’Arena Football League en 1993.
 
En 1994, il prit le chemin de la Louisiane.  Il se joignit aux Pirates de Shreveport, la franchise américaine de la LCF accordée aux Glieberman, les ridicules anciens propriétaires des Rough Riders d’Ottawa, pour les empêcher de déménager l’équipe.
 
Les Glieberman administrèrent les Pirates comme ils l’avaient fait avec les Rough Riders.  Leur premier entraîneur-chef, John Huard, fut congédié avant le premier match.  De plus, il fallut attendre à la quinzième semaine avant de les voir remporter leur première victoire.  Durant les deux ans de leur existence, où Nittmo fut présent du début à la fin, les Pirates remportèrent seulement huit matchs.


 
Nittmo retourna alors dans l’Arena Football League, changeant d’équipe à chaque année : Tampa Bay en 1998, Buffalo en 1999, Arizona en 2000 et la Caroline en 2001.
 
En 1999, il joua le rôle d’un botteur dans le film « Any Given Sunday ».
 
En 2005, les Glieberman refirent surfacent à Ottawa et ramenèrent Nittmo au camp de l’équipe qui s’appelait alors les Renegades, mais il ne fit pas l’équipe.