mardi 29 janvier 2013

Junior Ah You


Né aux Samoa Américaines, Junior Ah You déménagea avec sa famille à Hawaii à un jeune âge.  Au niveau universitaire, il quitta son île pour s’aligner avec l’Université Arizona State.  Il participa alors au Peach Bowl et au Fiesta Bowl.  Il eut aussi l’occasion de retourner à Hawaii pour prendre part au Hula Bowl de 1972.
Au repêchage de la NFL de 1972, il fut sélectionné par les Patriots de la Nouvelle–Angleterre au dix-septième tour.  On lui demanda toutefois de passer de la ligne défensive au poste de secondeur, chose qui ne lui plaisait pas.  Comme les Alouettes désiraient le laisser jouer sur la ligne, il opta pour leur offre.
Il devint ainsi un joueur marquant de la période dorée des Alouettes des années 1970.  Il fut choisi sur l’équipe d’étoiles en 1976 et en 1979, en plus de participer à cinq finales de la Coupe Grey (1974, 1975, 1977, 1978 et 1979, la gagnant en 1974 et 1977).  Lors du match de 1974, il fut d’ailleurs désigné joueur défensif du match.
 
Suite à la saison décevante de 1981 (voir texte du 8 septembre) et des problèmes financiers qui en découlèrent, il eut une dispute financière avec l’équipe et se sentant floué, il quitta.
 Il refit toutefois surface en 1983 dans la USFL.  Dans une ligue pour le moins instable, il joua les trois ans qu’elle dura pour trois équipes différentes.  Il s’aligna pour le Blitz de Chicago en 1983 et avec les Breakers de la Nouvelle-Orléans en 1984.  Quant à la dernière année de la ligue (1985), il la passa avec les Outlaws de l’Arizona, qui évoluaient au Sun Devil Stadium, le même où Ah You avait joué lors de son passage universitaire.
Il est ensuite retourné à Hawaii, ou il a opéré un restaurant et une entreprise de site web, en lien avec le sport de niveau mineur.
Il est aujourd’hui membre du Temple de la Renommée du Football Canadien et de celui des Sports d’Hawaii.  Les Alouettes ont retiré son numéro 77.  (Il portait le 62 au début de sa carrière.)
Son fils Harland a joué en 1998 avec les Stampeders.
Sources : « Laie’s Legendary Father-Son Team » de Bob Hogue, 18 avril 2007, Hawaii News (archives.midweek.com), cflapedia.com, hawaiisportshalloffame.com, wikipedia.org.

samedi 26 janvier 2013

Ron Stewart

Après un passage remarqué à l’Université Queen’s de Kingston, Ron Stewart se dirigea en 1958 vers Ottawa, pour s’aligner avec les Rough Riders.  Malgré sa petite taille pour un demi offensif (5’ 8’’ 180 lbs), il s’y illustra pendant treize saisons.  Il faut dire qu’au départ, il était surtout utilisé pour les retours de botté.  Son coéquipier Dave Thelan occupait la majeure partie du champ arrière.

Il fit toutefois sa place au cours de la saison 1960.  Entre autres, lors du match du 10 octobre contre les Alouettes, il accumula 287 verges en 16 courses, ce qui constituait à ce moment et constitue toujours un record.  Il marqua également quatre touchés, soit un par quart.  Il termina sa saison avec 1020 verges (pour une moyenne de 7,3) et 15 touchés au sol.  Ces statistiques lui permirent de terminer deuxième de la ligue, derrière Thelan.  Il ajouta à cela 240 verges et un touché par la passe.  Stewart fut nommé meilleur joueur canadien de la ligue et Ottawa gagna la Coupe Grey.  Ce ne sera pas la seule.  Il la gagna également en 1968 et 1969, en plus se rendre en finale en 1966.  Lors de celle de 1969, il capta deux passes de touchés, pour 80 et 32 verges. 
 
Comme Russ Jackson (voir texte du 4 décembre 2012) passa également toute sa carrière à Ottawa et joua à peu près durant les mêmes années que Stewart, les Rough Riders se retrouvèrent donc pendant plusieurs saisons avec une combinaison canadienne quart – demi offensif, deux positions pourtant habituellement occupées par des américains.
 
Suite à sa retraite en 1970, il fut intronisé à plusieurs temples de la renommée  (Queen’s, Ottawa, football canadien et sports du Canada). 
Il alla également compléter ses études en droit, ce qui lui permit d’entreprendre une nouvelle carrière, comme ombudsman du système correctionnel, en 1977.  Il occupa ce poste jusqu’à sa retraite en 2003.
En 2006, il fut la cible de Sheila Fraser, la vérificatrice-générale du Canada.  Son rapport fut cinglant. 
Stewart n’était apparemment pas très assidu à son travail, passant beaucoup de temps à son chalet, isolé et accessible seulement par bateau.  Il aurait touché environ 325 000$ en salaire plutôt discutable, en paie de vacances et en dépenses.  Il aurait aussi versé 260 000$ de bonus à partir de surplus budgétaire à ses employés, déguisés sous forme de temps supplémentaire.
De plus, il aurait fait plusieurs voyages pour son travail dans des villes qui s’adonnaient également à accueillir la Coupe Grey.
Il aurait aussi acheté deux ordinateurs pour des membres de sa famille.  
Suite à cette controverse, Stewart a finalement accepté de rembourser 77 500$.
Sources : “Ron Stewart’s Second Office”, 30 novembre 2006, The Ottawa Citizen (canada.com), “The Auditor-General’s Top 10” de Tamsim McMahon, 30 mai 2011, The National Post (nationalpost.com), cflapedia.com, wikipedia.org.

dimanche 20 janvier 2013

Bart Hull

Porter le nom de quelqu’un qui a déjà ouvert la voie dans un domaine peut parfois être un avantage.  Mais ça peut aussi être un fardeau.

La famille Hull n’a pu se distancier de l’héritage de Bobby, leur célèbre père, ancienne gloire des Black Hawks de Chicago et des Jets de Winnipeg et membre du Temple de la Renommée du Hockey.
 
Blake a joué au hockey jusqu’au junior A.  Bobby Junior a joué junior (gagnant au passage la Coupe Memorial avec les Royals de Cornwall en 1980).  Brett s’est fait un nom à lui, en connaissant une carrière exceptionnelle, qui rivalise avec celle de son père.  Michelle a de son côté fait pendant un moment du patinage artistique, comme sa mère.

Bart a choisi une autre voie.  Suite à un divorce acrimonieux, il est allé vivre avec sa mère, ses frères et sa sœur à Vancouver.  Ayant peu de contact avec son père et ne pouvant plus supporter les comparaisons, il décida à l’âge de 13 ans d’abandonner le hockey et de se concentrer sur le football.
Son brio lui permit éventuellement de se mériter une bourse de l’Université Boise State, en Idaho, comme demi offensif.
Au repêchage de 1991, les Lions de la Colombie-Britannique en firent leur premier choix, quatrième au total.  Son nom de famille ne passa évidemment pas sous silence.  Il ne put toutefois pas s’entendre avec eux et fut échangé aux Rough Riders d’Ottawa, contre le quart réserviste Tony Kimbrough.

Il débuta donc la saison, mais au troisième match, il entra en collision avec un coéquipier et se blessa sérieusement au genou.  Une chirurgie fut nécessaire et c’est ainsi que se termina sa saison.  Il en fut de même pour son passage chez les Riders, puisqu’il fut libéré un peu plus tard.
En 1992, il fut partie de l’équipe d’entraînement des Blue Bombers mais ne vit pas d’action.
Il eut une autre chance en 1994 avec Saskatchewan, mais fut libéré après deux matchs.
Étant déjà connu dans la région en raison de son passage au football universitaire, il joua quelques matchs de hockey à la fin des années 1990, avec les Steelheads d’Idaho de la WCHL.
Il habite maintenant la région de Dallas et travaille pour une firme de consultants reliée au monde la construction.
Sources : « Bart Hull Takes His Shot At Football » de Linda Kay, 21 août 1991, The Chicago Tribune (articles.chicagotribune.com), cflapedia.com, linkedin.com, wikipedia.com.

jeudi 17 janvier 2013

Jacques Chapdelaine

Bien qu’il soit natif de Sherbrooke, c’est à l’Université Simon Fraser, en Colombie-Britannique que Jacques Chapdelaine alla faire son passage universitaire, en tant que receveur de passe.  Comme il jouait dans leur cour, il attira l’attention des Lions de la Colombie-Britannique, qui en firent leur premier choix au repêchage de 1983 (cinquième au total).
 
Il fit l’équipe immédiatement et vit de l’action cette année-là (22 réceptions pour 258 verges).  Les Lions se rendirent à la finale de la Coupe Grey, qu’ils perdirent de justesse, 18-17, face aux Argonauts.
 
L’année suivante fut toutefois beaucoup moins occupée pour lui (seulement 7 réceptions pour 74 verges).  Il fut donc échangé aux Concordes de Montréal contre un choix de troisième ronde.  Sa saison 1985 fut toutefois limitée à sept matchs.

C’est finalement en 1986, alors que l’équipe avait repris son nom d’ « Alouettes », que Chapdelaine fut plus utilisé.  Il accumula 53 réceptions pour 688 verges, ainsi que son premier touché.  Ce fut toutefois la dernière saison de la franchise sous cette forme et l’équipe cessa ses opérations.  Chapdelaine fut alors repêché par Hamilton, où il joua régulièrement jusqu’en 1989.  Il fut alors libéré au milieu de la saison.  Il joua un dernier match avec Calgary, avant de prendre sa retraite comme joueur.
C’est alors qu’il entreprit une longue carrière sur les lignes de côté.  D’abord dans sa région natale, comme coordonateur à l’attaque avec les Gaiters de l’Université Bishop’s, il alla ensuite avec les Argonauts de Toronto.
 
En 1997, il obtint son premier poste comme entraîneur-chef, en devenant le deuxième à occuper ce poste avec le Rouge et Or de l’Université Laval.  Il les mena à leur première Coupe Vanier en 1999.  En 2000, il les mena à une saison parfaite de 8-0, mais comme l'équipe voulait faire de la place pour Glen Constantin, à la surprise générale, il fut congédié.
Il retourna alors chez les pros comme adjoint, avec les Stampeders de Calgary, gagnant au passage la Coupe Grey en 2001.  En 2005, il retourna avec les Lions, l’équipe qui l’avait repêché.  Il alla ainsi rejoindre son ancien patron Wally Buono, avec qui il avait travaillé à Calgary et dont la réputation comme entraîneur n'est plus à faire.  Il mit la main sur une deuxième Coupe Grey en 2006.  Après une seule saison à Edmonton en 2007, il retourna en Colombie-Britannique, où il est toujours.  En tant que coordonateur à l’attaque, il gagna une troisième Coupe Grey en 2011.  

Avec un tel bagage, il mérite certainement qu'on pense à lui pour le poste devenu récemment vacant d'instructeur-chef des Alouettes.  L'avenir nous dira s'il sera sérieusement considéré.
Sources : bclions.com, cflapedia.com, wikipedia.org.

lundi 14 janvier 2013

Pause Pub #14 - Banque de Montréal

 
 
Bravo pour les jeux de mots.  En passant, le "clipping" n'est vraiment pas à conseiller...
 
 

vendredi 11 janvier 2013

George Reed


À la sortie de l’Université Washington State, George Reed avait deux offres devant lui : celle des Broncos de Denver et celle des Roughriders de la Saskatchewan.  Comme la dernière était plus élevé de 3000$, il prit le chemin des Prairies plutôt que celui des Rocheuses.
Il eut par la suite environ une douzaine d’offres de la NFL au cours de sa carrière, mais elles étaient toutes ou inférieures, ou plus courtes, ou moins sûres.  Et même si elles étaient légèrement supérieures, lorsqu’il prenait en compte son emploi chez Molson (qu’il a conservé de nombreuses années après sa carrière), il a toujours préféré demeurer en Saskatchewan.  Reed a trois frères, deux cousins et un beau-frère qui ont joué dans la NFL, mais lui a passé l’entièreté de sa carrière avec les Roughriders, jusqu’en 1975, une décision qu’il dit n’avoir jamais regretté.  Il n’a jamais vraiment recherché la gloire.  Ses principales préoccupations étaient principalement sa famille et de gagner sa vie.

En tant que demi offensif, il établit une multitude de records.  À sa retraite, c’est lui qui avait accumulé le plus de touchés au sol (135, marque qui tient toujours), le plus de touchés au total (137, égalisé par Mike Pringle), de saisons de 1000 verges (11, qui tient toujours) et le plus de verges au sol (16 116).  À ce moment, il s’agissait du plus haut total non seulement de la LCF, mais dans tout le football professionnel, ayant surpassé la marque de Jim Brown quelques années plus tôt.  (Depuis, Emmitt Smith, Walter Payton et Mike Pringle l’ont devancé.)

Il a été neuf fois membre de l’équipe d’étoiles, meilleur joueur de la ligue en 1965 et le joueur le plus utile à son équipe lors de la Coupe Grey de 1966 (la seule fois où il l’a gagnée).

 
La position de demi offensif est toutefois rude pour le corps, surtout lorsqu’on la remplit pendant treize ans.   Heureusement, Reed avait une grande résistance à la douleur pour passer à travers les nombreuses épaules disloquées, côtes fêlées et mains fracturées.  En 1970, il a joué une demi-douzaine de matchs avec une fracture à la jambe.

Simple et fidèle à lui-même, c’est peu de temps avant le début du camp d’entraînement de 1976 qu’il a réalisé qu’il n’avait plus le goût de jouer au football.  Il a donc arrêté.
 Élu au Temple de la Renommée, membre de l’Ordre du Canada, il a vu les Roughriders retirer son numéro 34.  Le 7 octobre 1973, le premier ministre de la Saskatchewan a déclaré le « 34 » octobre comme étant le « Jour George Reed ».
Il travaille aujourd’hui pour les événements corporatifs du casino de Régina.

En 2006, lorsque TSN fit son classement des 50 meilleurs joueurs de la LCF, Reed obtint la deuxième position.

Sources: “The might-have-beens of George Reed”, 22 avril 2006, Edmonton Journal (canada.com), “22,000 fans show devotion for No. 34”, 9 octobre 1973, Regina Leader Post, p.1 (library.usask.ca), wikipedia.org.

mardi 8 janvier 2013

Doug Daigneault


Natif de Valleyfield, c’est avec la prestigieuse équipe des Tigers de Clemson, en Caroline du Sud, que Doug Daigneault alla faire son stage universitaire.  Il y eut d’ailleurs l’opportunité de participer pendant cette période au Orange Bowl, au Sugar Bowl et au Blue Bonnet Bowl.
 
En 1960, il se retrouva avec les Rough Riders d’Ottawa, jouant autant en offensive qu’en défensive.  Cette saison fut couronnée par une victoire à la Coupe Grey.
En 1961, il atteint son sommet personnel de cinq interceptions.
 
Il fut à Ottawa jusqu’en 1963, alors qu’il fut échangé à Winnipeg au cours de la saison.  Son passage au Manitoba fut toutefois de courte durée, puisqu’il se joignit aux Alouettes pour la saison 1964.  Il y resta pour deux saisons complètes, mais dut ensuite prendre sa retraite, en raison d’une blessure au dos.
Il retourna alors dans le monde universitaire, en tant qu’entraîneur du programme de football et de basketball de Loyola College (faisant aujourd’hui partie de l’Université Concordia).  Il fut sept ans à la tête du programme de football, avant de le délaisser pour se concentrer exclusivement au basketball et ce, jusqu’en 1989.  En 23 ans, il montre une fiche de 487-243.  De 1968 à 1972, son équipe gagna d’ailleurs 66 matchs consécutifs.
Il habite aujourd’hui Châteauguay.
Sa fille Julie a participé aux Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984, et son fils Robert Braknis à ceux d'Atlanta en 1996, tous les deux en natation.
Sources : “Sports Hall of Fame Induction Ceremony and Banquet”, October 1, 2010 (concordia.ca), “Tomlinson, Daigneault honoured” de Dan Rosenbert, 14 novembre 2009, Le Soleil de Châteauguay (hebdosregionaux.ca), cflapedia.com.

samedi 5 janvier 2013

Pause Pub #13 - Towers

Si vous portez des Levi's, il n'y a pas que l'arbitre qui va vous siffler.  Est-ce que ça passerait encore aujourd'hui?

mercredi 2 janvier 2013

Al Brenner

Al Brenner connut une carrière universitaire exemplaire.  S’alignant avec une université de son coin de pays, Michigan State, il prit part à des matchs importants, incluant un affrontement avec Notre Dame en 1966 que certains ont qualifié de « The Game of the Century ».
Il s’illustra autant sur le terrain, étant nommé All-American, qu’en classe, en obtenant des résultats académiques plus qu’intéressants.  En fait, il était talentueux au point d’avoir à la fin de ses études trois choix enviables : prendre une des trois bourses qu’on lui offrait pour poursuivre des études supérieures, signer avec les Cubs de Chicago au baseball ou avec les Giants de New York au football.  Voulant poursuivre son rêve, mais désirant aussi gagner de l’argent (il était maintenant marié avec un enfant), il opta pour les Giants.

Il y joua en 1969 et en 1970, principalement pour effectuer les bottés de dégagement et les retours de botté.  Il fut toutefois blessé au cours de sa deuxième saison et éventuellement libéré par New York.

Brenner eut toutefois une autre chance.  Son ancien entraîneur à Michigan State, Al Dorow, fut nommé entraîneur-chef des Tiger-Cats pour la saison 1971 et il lui fit signe.  Brenner prit donc la route de Hamilton.
En tant que secondeur, il connut une excellente saison en 1972, établissant un record avec quinze interceptions.  Il se permit même le luxe d’intercepter Joe Theismann quatre fois en un match.  Cette saison fut d’ailleurs couronnée par une victoire de la Coupe Grey devant ses partisans à Hamilton et par une sélection sur l’équipe d’étoiles.
Après un bref passage à Winnipeg en 1975, il prit le chemin d’Ottawa, avec qui il gagna une autre Coupe Grey  en 1976.  Il prit sa retraite après la saison 1977.  

Il mena ensuite une vie rangée dans la région de Burlington, occupant un poste dans le secteur de l’assurance et s’occupant de sa famille, qui comprenait maintenant quatre enfants.  Il s’impliqua également au niveau du football mineur.

C’est alors que le 23 avril 1983, il stationna son auto à la station de train de banlieue de Burlington, téléphona à sa femme pour lui dire que les clés se trouvaient dans l’auto, puis il disparut.

Des recherches furent entreprises à plusieurs endroits, incluant aux États-Unis, mais sans succès. 
 
Ce n’est que neuf ans plus tard qu’il donna un coup de fil et quatre ans de plus avant que son fils puisse le retracer et le rencontrer, lui qui était de retour dans son Michigan natal.  Il continua toutefois de déménager fréquemment sans laisser de trace, un peu partout aux États-Unis. 

En 2010, l’émission d’affaires publiques de la CBC « The Fifth Estate » fit une émission sur lui.  L’équipe l’avait retrouvé dans une petite ville de Caroline du Nord, vivant d’assistance sociale dans une grande pauvreté.  Il n’a jamais été en mesure d’expliquer ses agissements.
Il est décédé en février 2012, à l’âge de 64 ans.
 
Sources: “The Story of Al Brenner”, The Fifth Estate (cbc.ca), “Former Hamilton Ticats Defensive Back Al Brenner Dies at 64”, 16 février 2012, Canadian Press, Hamilton Spectator (thespec.com).