Repêché
par les Packers de Green Bay en 1959, George Dixon s’est illustré lors d’un
match pré-saison en retournant un botté d’envoi sur 95 verges pour un
touché. Ça n’a toutefois pas été
suffisant pour impressionner l’entraîneur-recrue des Packers, Vince
Lombardi. Dixon a été retranché et il
s’est retrouvé à Montréal à la mi-saison.
Porteur
de ballon spectaculaire pouvant changer de direction facilement, il est parvenu
à s’illustrer au sein d’une équipe faible, qui ne pouvait pas lui fournir tout
l’appui nécessaire dont son grand talent aurait pu bénéficier. Au cours des sept saisons passées à Montréal,
l’équipe n’a connu aucune saison gagnante, parvenant au mieux à une fiche de
6-8. Ça ne l’empêcha pas malgré tout d’établir
plusieurs records et exploits.
Le
5 septembre 1960, il marqua quatre touchés, aidant les Alouettes à battre
Ottawa, les éventuels champions de la Coupe Grey, 39-22. Cette même année, au sein d’une équipe de
5-9, il marqua 18 touchés. Ce fut d’ailleurs la seule saison complète où il
bénéficia de l’apport de Sam Etcheverry au poste de quart, puisqu’il quitta par
la suite.
Pour la saison 1962, les Alouettes présentèrent une fiche médiocre de 4-7-3, mais ça n’empêcha pas Dixon de remporter le Trophée Schenley remis au meilleur joueur de la ligue. Il amassa 1520 verges au sol, 393 par la passe et 292 sur les retours de bottés et marqua 15 touchés. Il fut bien sûr choisi sur l’équipe d’étoiles.
Pour la saison 1962, les Alouettes présentèrent une fiche médiocre de 4-7-3, mais ça n’empêcha pas Dixon de remporter le Trophée Schenley remis au meilleur joueur de la ligue. Il amassa 1520 verges au sol, 393 par la passe et 292 sur les retours de bottés et marqua 15 touchés. Il fut bien sûr choisi sur l’équipe d’étoiles.
Le
2 septembre 1963, toujours contre Ottawa, il réalisa une course de 109 verges,
un record de la ligue qui a été égalisé par Willie Fleming l’année suivante,
mais qui tient toujours. Au cours de ce
même match, il amassa 235 verges au sol, un record d’équipe. Toujours membre de l’équipe d’étoiles, il
récolta au total 1812 verges et 11 touchés.
En 1964, sa saison fut écourtée par des blessures. En 1965, il fut limité à six matchs, lorsqu’une blessure au genou mit fin à sa carrière.
Dixon
n’a donc évidemment jamais participé à un match de la Coupe Grey. En fait, malgré ses prouesses, au cours de
son passage de sept saisons, les Alouettes n’ont remporté qu’un seul match
éliminatoire.
Demeuré à Montréal après sa carrière, il se joignit au personnel d’entraîneurs des Warriors de Loyola College (faisant aujourd’hui partie de l’Université Concordia). Après deux saisons comme adjoint, il devint entraîneur-chef. Il prit alors les rênes d’une équipe qui se relevait d’une fiche de 0-7. Le revirement de situation fut complet. L’équipe termina la saison avec une fiche de 6-0 et se rendit jusqu’en demi-finale nationale. Il fut avec l’équipe jusqu’au début des années 1970.
En
1974, il fut admis au Temple de la Renommée du Football canadien. Il vit également les
Alouettes retirer son numéro 28, qu'il porta la majeure partie de sa carrière.
Il est devenu
par la suite homme d’affaires, en plus d'être analyste des matchs des Alouettes à la radio de CJAD. Il fut par après frappé d’un cancer au cerveau,
qui l’emporta en août 1990, à l’âge de 56 ans.
Sources : “George
Dixon: un porteur de ballon unique” de François Ferland, 18 juillet 2009 (montrealalouettes.com),
“Loyola to open two-week camp” de Ray Shank, 30 août 1968, Montreal Gazette,
p.22, ”1968 Football Team” (athletics.concordia.ca/halloffame), cflapedia.com,
wikipedia.org.
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