Originaire de Pointe-Saint-Charles, Terry Evanshen avait été recommandé
par J.I. Albrecht, du personnel des Alouettes, à l’Université Utah State. Suite à son stage universitaire, il revint
dans sa ville natale et se tailla un poste avec l’équipe pour la saison 1965. Il ne mit pas de temps à s’illustrer avec les
Zoiseaux. Malgré un physique peu imposant (5'10'' 185 lbs), il était fiable. Il se mérita le titre de recrue de l’année dans la division
est, en plus d’être nommé au sein de l’équipe d’étoiles de l’est, comme
receveur de passes.
Sa nouvelle équipe l’utilisa plus que l’année précédente et Evanshen en
profita. Ses réceptions passèrent de 37
à 67 et ses verges accumulées, de 631 à 1200, un sommet dans l’ouest.
En 1967, Evanshen continua sur sa lancée, avec 96 réceptions (un record à l'époque), 1662
verges, 17 touchés, une nomination au sein de l’équipe d’étoiles de la ligue et
le titre de meilleur joueur canadien.
L’année 1970 marqua un renouveau chez les Alouettes, avec un nouveau
propriétaire (Sam Berger, voir texte du 5 novembre 2012),
qui ramena les ancienne gloires Red O’Quinn (voir texte du 2 décembre 2013)
comme dg et Sam Etcheverry (voir textes du 2 et du 6 juillet 2013) comme
entraîneur. La nouvelle administration s’affaira
à corriger l’erreur de 1966 en rapatriant Evanshen, membre de l’équipe d’étoiles
de sa division à chacune de ses cinq saisons.
L’équipe afficha un certain progrès, avant d’y aller de surprise en
surprise en séries, jusqu’à gagner une première Coupe Grey en plus de vingt
ans. Il s’agissait de la deuxième de l’équipe.
La saison 1971 montra un retour aux vieilles habitudes. Leur fiche de 6-8 fit rater les séries aux
Alouettes. Toutefois, ça n’empêcha pas
Evanshen de s’illustrer. Son total de
852 verges lui valut un deuxième titre de meilleur joueur canadien de la ligue.
Les années suivantes furent moins intéressantes pour Evanshen et ses
performances allèrent en déclinant. Pour
la saison 1973, ses statistiques se limitèrent à 278 verges et un touché. L’année suivante, il fut retranché pendant le
camp, pour ensuite se retrouver avec Hamilton.
Il y fut pour quatre ans, incluant une très respectable saison 1975 (970
verges, 13 touchés et une autre nomination au sein de l’équipe d’étoiles de la
division).
En 1978, il passa une dernière saison avec les Argonauts, avant de prendre sa retraite. Au total, il capta 600 passes, pour 9670 verges et 80 touchés.
En 1978, il passa une dernière saison avec les Argonauts, avant de prendre sa retraite. Au total, il capta 600 passes, pour 9670 verges et 80 touchés.
Il fut élu membre du Temple de la Renommée du football canadien en 1984. À quarante ans, il était le plus jeune à recevoir cet honneur.
En 1988, Evanshen fut victime d’un grave accident d’automobile, lorsque
sa jeep fut heurtée sévèrement. Contre
toute attente, il survécut. Par contre,
lorsqu’il sortit du coma deux semaines plus tard, il ne se souvenait de rien et
ne pouvait même plus reconnaître son épouse et ses trois filles. Le retour à la normale fut long et pénible. Son parcours inspira un livre,
“The Man Who Lost Himself”, qui fut adapté en téléfilm en 2005.
Depuis 1992, il est conférencier, où il raconte son histoire.
En 1994, la LCF nomma le trophée récompensant le meilleur joueur de la
division est le Trophée Terry Evanshen.
“Alouettes Get Pajaczkowski, Lose Evanshen In Trade”
de Bob Scott, 20 mai 1966, Montreal Gazette, p.17,
cflapedia.com, terryevanshen.com,
wikipedia.org.
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