jeudi 30 juillet 2015

Jack Gotta


Après être passé par l’université et l’armée, Jack Gotta se retrouva avec les Browns de Cleveland en 1956, mais il ne fit pas l’équipe.
 
L’année suivante, il eut une invitation des Stampeders de Calgary, avec plus de succès cette fois. 
 
En défensive, il jouait comme secondeur et comme maraudeur.  En offensive, il jouait comme receveur de passe.
 
En 1960, il signa avec les Roughriders de la Saskatchewan.  Il y demeura jusqu’en 1964, alors qu’il fut libéré au cours de la saison.  Il termina l’année avec les Alouettes, avant de prendre sa retraite comme joueur.
 
Il retourna ensuite en Saskatchewan l’année suivante, mais comme assistant-entraîneur cette fois.  En 1967, il prit le même poste, mais avec Ottawa cette fois.
 
En 1970, il eut sa première chance comme entraîneur-chef, mais dans un contexte particulièrement difficile.  Il dut prendre la place du légendaire Frank Clair (voir texte du 24 juillet 2013), qui venait de mener son équipe à la Coupe Grey.  Clair fut promu directeur-gérant pour remplacer Red O’Quinn (voir texte du 2 décembre 2013), parti à Montréal.  Et comme si ce n’était pas assez, les Riders perdirent également leur quart étoile Russ Jackson.  (voir texte du 4 décembre 2012)  Gotta vit donc passer les Riders de champions de la Coupe Grey à derniers de la division est.  Leur fiche passa de 11-3 à 4-10.
 
 
La direction des Riders se montra néanmoins patiente avec lui et la décision finit par payer.  Gotta se mérita le Trophée Annis-Stukus (remis au meilleur entraîneur, voir texte du 18 juillet 2014) en 1972 et en 1973.  Cette dernière année, Ottawa se mérita également la Coupe Grey.
 
En 1974, Gotta se laissa tenter par l’aventure de la World Football League (WFL), une nouvelle ligue qu’on tentait de démarrer aux États-Unis.  Il prit donc la tête des Americans de Birmingham.  Avec l’ex-Alouette George Mira au poste de quart, les Americans compilèrent une fiche de 15-5, en plus d’avoir le dessus sur les Blazers de la Florida au premier World Bowl.  Au moment de se rendre sur le terrain pour le match ultime, les joueurs savaient qu’il n’y avait plus d’argent pour les payer.
 
Le succès sur le terrain ne se transforma par contre pas par un succès financier et les Americans firent faillite.  Les salaires versés pour attirer des joueurs établis dans la nouvelle ligue finirent par être lourds à supporter.  La ligue, quoique très vacillante, revint pour une deuxième saison.  Un autre groupe opéra une équipe à Birmingham, cette fois nommé les Vulcans.  Gotta fit à nouveau partie de l’aventure, mais seulement à titre de directeur-gérant.  Il ne revint pas sur les lignes de côté.
 
Après un départ de 9-3, les Vulcans disparurent à leur tour, tout comme le reste de la ligue, qui ne termina même pas sa saison.
 
En 1977, malgré de l’intérêt de la part des Bears de Chicago, il retourna à Calgary, comme entraîneur et directeur-gérant.  En 1978, il remporta un troisième Trophée Annis-Stukus, alors que les Stamps redevinrent respectables avec une saison de 9-4-3.
 
Après la saison 1979, il laissa sa place sur les lignes de côté pour se concentrer sur son travail au deuxième étage.  Devant les résultats peu reluisants des Stamps, il reprit sa tâche d’entraîneur-chef en 1982 et 1983, au grand plaisir des journalistes.  En plus d’être sympathique et passionné, Gotta les faisait rire et leur donnait de bonnes histoires.  Par contre, les performances de l’équipe sur le terrain finirent par le rattraper.  Malgré une fiche de 8-8, Calgary rata les séries et Gotta fut congédié.
 
Après un bref passage comme analyste au réseau CTV, il eut la chance devenir entraîneur d’une autre équipe pour laquelle il avait déjà joué, la Saskatchewan.  Les résultats ne furent toutefois pas mieux et après deux saisons et une fiche cumulative de 11-22-1, il fut à nouveau congédié.
 
Il s’établit alors à Calgary.  Il est décédé en 2013, à l’âge de 83 ans.
 
Sources : ″Former CFL player, coach and GM Jack Gotta dies at 83″ d’Allan Maki, 29 juin 2013, The Globe and Mail (theglobeandmail.com), cflapedia.com, stampeders.com, wikipedia.com.

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