Bien
qu’originaire de Chambly, Gilles Archambault n’a jamais joué pour les
Alouettes. Joueur de ligne au physique
imposant (6’3’’, 270 lbs), il a joué son football universitaire à l’Université
d’Ottawa. Il eut ensuite un essai avec
les Oiseaux, mais il fut finalement retranché.
Il alla alors jouer les saisons 1954 et 1955 avec les Stampeders de
Calgary. Les Alouettes tentèrent de le
récupérer en 1955, mais Calgary refusa.
La
réponse fut toutefois différente au cours de l’entre-saison. Archambault se présenta de nouveau au camp
montréalais, en 1956. Toutefois,
l’entraîneur “Peahead” Walker, un américain du sud, n’avait pas l’habitude
d’utiliser beaucoup les joueurs canadiens et en plus, Archambault subit une
fracture au bras. Il fut donc libéré à
la fin du camp.
Ce
sont finalement les Rough Riders d’Ottawa qui allèrent le chercher et c’est
avec eux qu’il joua jusqu’en 1963 et qu’il gagna la Coupe Grey en 1960.
Sa
carrière s’est toutefois terminée sur une triste note et encore une fois, il y
a un lien avec les Alouettes. Lors d’un
match à Montréal, Archambault a frappé aux reins le porteur de ballon Don Clark
sur un coup après le sifflet, et l’a blessé.
Voulant se venger, l’entraîneur Perry Moss demanda à ses joueurs de
s’occuper d’Archambault. Ne ménageant
rien ni personne, Archambault se retrouva avec une triple fracture à la jambe
et au genou. C’en fut fait de sa carrière
de joueur. Les Riders soulignèrent son
départ au cours de la mi-temps d’un match en lui remettant 1000$.
À
sa retraite, il travailla pour Campeau Corporation et Ciment St-Laurent, avant
de s’acheter une ferme d’élevage de chevaux de courses en Outaouais. Il occupa d’ailleurs pendant un moment la
présidence de l'Association
des éleveurs de chevaux standardbred du Québec.
Il
est décédé en octobre 2009 des suites d’un cancer, à l’âge de 75 ans.
Sources : ”Homebrews Are Signed By Alouettes”,
22 juin 1955, Canadian Press, Ottawa Citizen, p.24, “Riders Cut Two Canucks,
Archambault, Korchak In”, 18 septembre 1956, Ottawa Citizen, p.11, “Former
tackle to be honored”, 21 septembre 1963, Ottawa Citizen, p.11, “Jackie Parker,
le meilleur de tous” de Jean-Paul Sarault, 23 novembre 2009 (rds.ca).
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