L’année suivante, il s’inscrivit en droit, toujours à l’Université de
Toronto, sans toutefois arrêter de jouer au football. Il se tailla en effet une place avec les
Argonauts, où il fut utilisé comme secondeur, receveur de passes et retourneur
de botté. Toujours en étudiant, il
poursuivit sa carrière au football en 1956 et 1957. Au total, il joua 29 matchs avec les Boatmen,
en plus de compléter la saison 1957 en jouant 8 matchs dans l’uniforme des
Alouettes. Il accumula 6 interceptions,
116 verges par la passe et 71 verges sur des retours de botté. Il compta également 2 touchés.
En 1960, il fut admis au Barreau, pour ensuite pratiquer le droit. Il devint plus tard partenaire senior de la
firme Stikemen Elliott. En plus d’enseigner
à la faculté de droit de l’Université de Toronto et à Osgoode Hall, il devint également
un avocat très en vue. Il fut entre autres
impliqué dans un procès hautement médiatisé au début des années 1980, lorsqu’une
infirmière de l’Hôpital pour enfants de Toronto fut accusée du meurtre de
dizaines de nourrissons par empoisonnement.
Sa cliente fut finalement innocentée et compensée pour avoir été
faussement accusée.
En 1985, il fut impliqué dans la Commission Deschênes, au sujet de la
présence de criminels de guerre au Canada.
En 1988, Sopinka fut nommé à la Cour Suprême par le premier ministre
Brian Mulroney. Il s’agissait de la
première fois qu’on nommait quelqu’un à un tel poste sans qu’il ait été juge au
préalable. Il devint également le premier
d’origine ukrainienne à y occuper un siège.
En 1997, suite à une maladie rare du sang, il décéda à l’âge de 64 ans.
Depuis, le nouveau palais de justice au centre-ville d’Hamilton a été
nommé en son honneur. La Coupe Sopinka a
aussi été créée pour récompenser les gagnants d’un concours de plaidoirie,
impliquant des étudiants en droit de partout au Canada.
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