vendredi 13 septembre 2013

Charles Baillie


Charles Baillie provient d’une vraie famille de sportifs.  Son père a d’abord joué au football avec les Redmen de McGill de 1919 à 1923.  Son frère Dave était un haltérophile qui s’est rendu aux Olympiques de 1952, 1956 et 1960.  Quant à son frère jumeau, Ray, il joua de 1954 à 1965 avec les Stampeders, les Alouettes et les Eskimos.
Charles joua aussi avec les Alouettes, mais de façon de sporadique, au fil des besoins de l’équipe.  Il joua deux matchs en 1954, dix en 1957, quatorze en 1960, trois en 1961 et six en 1965.
Il montra également une grande versatilité en jouant comme centre, porteur de ballon, botteur, en plus de jouer en défensive.
 
Il fit aussi partie de tentatives d’implanter des équipes de football américain à Montréal.  Il fut membre des Rifles du Québec de la United Football League en 1964 et des Beavers de Montréal de la Continental Football League en 1966.
Il connut heureusement beaucoup plus de stabilité dans sa carrière d’entraîneur, qu’il poursuivit par après.  Il fut d’abord adjoint à McGill, puis entraîneur-chef à l’université Sir George Williams (faisant aujourd’hui partie de l’Université Concordia).
En 1971, McGill vint près d’annuler son programme de football, mais celui-ci fut sauvé in extremis par l’implication d’un groupe d’anciens.  (voir texte du 28 août 2013) En 1972, Baillie devient entraîneur-chef des Redmen, mais le programme demeure fragile.  Il ne regarda toutefois plus en arrière.
Dès 1973, les Redmen se rendirent jusqu’à la finale de la Coupe Vanier (qu’ils perdirent face aux Huskies de St.Mary’s).  En 1987, l’équipe, qui comprenait entre autres Michael Soles et Robin Bélanger, remporta finalement la fameuse Coupe.
De son côté, Baillie fut à McGill jusqu’en 2000, pour un total de 29 saisons et 119 victoires (un sommet pour la vénérable institution), avant de prendre sa retraite en bonne et due forme à 65 ans.  Pour ce faire, il dut faire preuve d’un grand dévouement, devant jusqu’en 1990 partager son temps avec son emploi à la Northern Electric (plus tard devenu Nortel), en plus de se consacrer à son équipe. 
Il peut maintenant finalement consacrer plus de temps à ses enfants et ses petits-enfants avec sa retraite bien méritée.
Sources : « Game Over : Legendary Football Coach Retires » de Jeremy Kuzmarov, McGill News Alumni Magazine, Winter 2000-01 (mcgill.ca), cflapedia.com.

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